PAGE EN COURS DE RÉDACTION, DE CONSTRUCTION, DE RELECTURE ET DE NETTOYAGE
(J’en suis à la lettre R. Des notules sont à compléter, mais l’essentiel est là, voir bien plus).
Ce glossaire comprend les termes employés dans le roman, sauf s’ils y sont déjà définis. La plupart des définitions ou articles ci-dessous proviennent de Wikipedia ou de Wiktionnary, sauf indication des sources. Certains termes sont issus du glossaire des (remarquables) romans policiers guyanais de Colin Niel (voir bibliographie), et d’autres ne sont même pas présents dans Au délire des lianes… parce que l’histoire se déroulant, je ne suis finalement pas parvenu à tous les placer… ! Mais en restant scotché toute la journée sur cette page, vous n’aurez pas à actionner Google toutes les cinq minutes (ce service ne vous est pas facturé).
(N’hésitez pas à me signaler d’éventuelles erreurs, mais concernant au moins le vocabulaire Macroqa et VaniVani, je suis formel).
Dans ce glossaire, il y a des mots qu’évidemment vous connaissez (« biche » par exemple). D’autres qui sont originaires des diverses peuples de Guyane ou de peuples indiens, souvent animistes, de par le monde.
Macroqa et VaniVani étant un composite de vous, de moi, de nous tous, comme de tout ce qui peut se faire d’Indien ou de peuple premier, indigène, autochtone ou aborigène qui sont passés dans mon orbite. D’autres termes de ce glossaire, enfin, sont spécifiques aux Macroqa et aux VaniVani (ces derniers étant signalés ; les termes Macroqa se reconnaissent aussi à l’abondance d’accents toniques). Ce glossaire vous permettra, je l’espère, de vous y retrouver. Il m’a servi aussi lors de rédaction pour vérifier que je les ai bien tous placés dans cet ouvrage, que je n’ai pas oublié de faits, objets, noms, animaux et plantes (j’ai essayé d’en placer un maximum comme pour rendre compte de la profusion, mais j’en ai loupé forcément des centaines de milliers), notions, concepts… : cette contrainte m’a permis d’ajouter, du moins autant que possible, du réalisme ou du n’importe quoi.
Ce glossaire a été composé à partir de mes multiples lectures et visionnage de films ; références toutes présentes en bibliographie. Si les auteurs se sont trompés sur le sens d’un terme — eh bien moi aussi, du coup. Toutefois, pour les termes proprement Macroqa ou VaniVani, je suis totalement sûr de moi puisque j’en suis le spécialiste unique mondial.
Si cela vous intéresse en passant, le SeDyL (Structure et Dynamique des Langues) laboratoire de sciences du langage sous tutelle du CNRS a mis en ligne un dictionnaire Wayanã-Français ici :
http://celia.cnrs.fr/FichExt/Dic_alphas/wayana_francais/Wayana_Tout.pdf
Une précision : « Indigène », du latin indigena (« né dedans ») est le nom des habitants nés dans le pays où ils résident. Quelqu’un né à Paris est un indigène français. L’autochtone, du grec autós, (« soi-même »), et khthôn, (« terre »), est un indigène, mais ses ancêtres doivent également être nés dans ce pays. Les Antillais vivant dans les îles où ils sont nés sont souvent autochtones des Antilles. « Aborigène », du latin aborigines, nom des habitants primitifs de l’Italie, désigne les tout premiers peuples d’un territoire. Ainsi, les aborigènes d’Australie sont aussi des indigènes et des autochtones.
A —/
abatti
Terrain issu de l’agriculture traditionnelle : une parcelle forestière est défrichée, la végétation brûlée sur place et le terrain cultivé pendant une période brève pour être ensuite mis en jachère.
acacia mangium
Importé d’Australie dans les années 70, pour re-végétaliser des sites miniers, il a envahit des savanes.
açaï
Voir wassaï.
acoupa
Cynoscion acoupa ; poisson carnivore généralement de couleur orangée, à la chair appréciée.
afingi
Soupe de manioc. Au préalable il faut préparer du domï : une farine faite avec le manioc (kassave) blanc que l’on va ensuite mouiller un peu pour le compacter et après en faire des petites boulettes. À côté, on fait chauffer de l’eau salée dans une grande marmite avec de la viande ou du poisson. Quand elle est parvenue à ébullition et que la viande est cuite, on retire celle-ci et on y plonge les morceaux de domï ; jadis on assaisonnait avec des plantes sauvages tel le basilic maintenant on y ajoute plus volontiers des cubes maggy. Après on laisse mijoter un petit peu et pour finir on y remet les viandes. Voilà, l’afingi est prête a être dégustée avec du couac ou du riz. http://correspondancemaronimetropole.unblog.fr/cuisine-et-aliments/l-affingi-la-soupe-traditionnelle/
agami
Gros oiseau forestier de la taille d’un faisan qui se déplace en bande dans le sous-bois. La famille des psophiidae, ou psophiidés, comprend les 3 espèces d’agamis appartenant toutes au genre psophia. Le terme agami, initialement orthographié agamy, est un terme d’origine Kali’na. Ce sont des oiseaux terrestres de taille moyenne (de 45 à 52 cm), au cou assez long ainsi que les pattes. Ils ont le bec court et puissant, et le dos voûté. Ils vivent dans le nord de l’Amérique du Sud, où ils fréquentent la forêt tropicale dense. Ils sont réputés très facile à apprivoiser..
agouti
Rongeur terrestre et nocturne de la taille d’un lièvre, vivant près des cours d’eau. Les agoutis (dasyprocta) forment un genre de rongeurs qui regroupe des mammifères terrestres d’Amérique tropicale, de taille moyenne. Il ne faut pas confondre ces agoutis avec l’ancien genre Agouti qui regroupe les pacas, ni avec le grand aulacode (thryonomys swinderianus), appelé agouti en Afrique de l’Ouest. Le genre dasyprocta a été décrit pour la première fois en 1811 par le zoologiste allemand Johann Karl Wilhelm Illiger (1775-1813).
Ahrm-El-kiahâlad
Poète arabe connu de Christian Poisson-d’Argent seulement.
aigrette
En zoologie, le terme aigrette est un nom vernaculaire français désignant plusieurs espèces d’oiseaux pélécaniformes. Ce mot s’applique principalement aux oiseaux du genre egretta, ainsi qu’à quelques espèces du genre ardea, dont l’espèce la plus connue, la Grande aigrette (ardea alba). Aigrette est aussi plus précisément le nom que la nomenclature aviaire en langue française donne à 13 espèces d’oiseaux.
aïmara
Hoplias aimara, aussi nommé aymara, est une espèce de poissons prédateur très vorace d’eau douce, et dangereux de la famille des erythrinidae, elle-même de l’ordre des characiformes, qu’on trouve dans les rivières d’Amérique du Sud, particulièrement en Guyane et au Brésil. Parce qu’il est situé parmi les prédateurs dans la chaine alimentaire, il est utilisé comme bio-indicateur pour l’évaluation de la pollution générale par le mercure, notamment dan les zones concernées par l’orpaillage légal ou illégal. Dans les régions industrielles et concernées par le risque d’orpaillage, il est recommandé de ne pas le manger. À noter que les Aymaras (parfois sans «s» ou parfois orthographié Aimara) désigne le peuple appelé également peuple Qolla, Kolla ou Colla, originaire de la région du lac Titicaca au croisement de la Bolivie, du Pérou, de l’Argentine et du Chili2. En Bolivie, El Alto est devenue la «capitale» de cette minorité ethnique précolombienne. Actuellement, la majorité de la population aymara vit en milieu rural et est organisée en communautés paysannes.
âkééê
[Macroqa] : avoir été pénétré part un esprit ou une force occulte extérieure.
alakélêlé
[VaniVani] Danse traditionnelle lascive en file.
aleké
Musique des Noirs marrons du fleuve Maroni, frontière entre la Guyane française et le Surinam. Accompagné de percussions, le chant responsarial évoque les sujets d’actualité à la manière du rap. L’aléké est un genre musical qui apparait dans les années 50 malgré des enregistrements tardifs (début des 70’s). Elle est l’un des achèvements d’une expression linguistique des Bushinengue. Linguistique, car elle se base sur le rythme du tambour qui était dans les anciens temps l’outil de communication qui permettait de transcender les différents langages propres aux différentes ethnies. Les percussions, les touchant au plus profond de leur âme, les libèrent et induisent l’authenticité, l’expression corporelle de ce qu’ils sont individuellement ou socialement.
Source : https://sites.google.com/site/guyamax97300/musique/aleke
alékon
[VaniVani] Expression rituelle vaniVani : « alékon, alékon » consistant à saluer un bon mot en se tapant de la main le haut de la cuisse gauche. En cas d’absence de ce membre, on peut aller taper sur celle due la personne la plus proche, si cela ne prend pas trop de temps de déplacement (pour l’unijambiste, s’entend).
alouate
Singe hurleur, voir baboune.
Aluku
Les Aluku, également appelés, les Boni, sont un des quatre groupes de Noirs marrons de Guyane. Source : https://www.populationsdeguyane.fr/peuples/aluku/
« Peuple noir-marron installe dans la région de Maripasoula et autour des villages d’Apatou et de Maiman. » (Colin Niel).
alumine
Retombées en particules suite au tir du lanceur d’Ariane 5. On en retrouve sur les plumes des colibris et autres oiseaux. D’après les ornithologues ils ne s’en ressentent pas.
ameiva
Ameiva est un genre de sauriens de la famille des teiidae.
amazona
Le genre amazona regroupe une trentaine d’espèces d’oiseaux appartenant à la famille des psittacidae. Amazone (nom féminin) est le nom français que la nomenclature aviaire en langue française a donné à ces espèces. Les amazones sont des perroquets néotropicaux plutôt grands à la silhouette compacte et robuste avec une tête massive, un corps trapu, des ailes larges et une queue courte et carrée.
amirande
Bois serpent utilisé en art bushinenge.
amourette
Bois précieux à l’apparence mouchetée, utilisé pour la confection d’objets ou de meubles artisanaux.
anaconda
Eunectes est un genre de serpents de la famille des boidae. Ces serpents sont appelés anacondas. Les quatre espèces de ce genre se rencontrent dans les marécages et les fleuves des régions tropicales et subtropicales d’Amérique du Sud ainsi que dans les marécages du sud de l’île de la Trinité. Ils aiment la chaleur et l’humidité. Les yeux et les narines des anacondas sont positionnés sur le dessus de leur tête, leur permettant ainsi de respirer et de voir leur proie alors que leur corps volumineux demeure immergé sous la surface. L’anaconda est un serpent constricteur doté de dents recourbées en arrière et de mâchoires puissantes qu’il utilise pour s’agripper à sa proie qu’il entraîne sous l’eau pour la noyer. Les anacondas ont la réputation de mangeurs d’hommes auprès des habitants des zones où ils vivent. Cependant, le plus souvent, l’anaconda fuit la présence humaine. Les morts d’hommes causées par les anacondas ne sont pas prouvées. Les anacondas ont pour prédateurs les jaguars, les gros caïmans, et les autres anacondas. Un anaconda blessé peut aussi être la proie des piranhas.
anoli
Lézard (« faux caméléon ») apte à changer de couleur.
anoure
Les anoures, anura, sont un ordre d’amphibiens. C’est un groupe, diversifié et principalement carnivore, d’amphibiens sans queue comportant notamment des grenouilles et des crapauds. Le plus ancien fossile de « proto-grenouille » a été daté du début du trias à Madagascar, mais la datation moléculaire suggère que leur origine pourrait remonter au permien, il y a 265 Ma. Les anoures sont largement distribués dans le monde, des tropiques jusqu’aux régions subarctiques, mais la plus grande concentration d’espèces se trouve dans les forêts tropicales. Il y a environ 4 800 espèces d’anoures recensées, représentant plus de 85 % des espèces d’amphibiens existantes. Il est l’un des cinq ordres de vertébrés les plus diversifiés.
L’anoure adulte a communément un corps robuste et sans queue, des yeux exorbités, une langue bifide, des membres repliés sous le reste du corps, prêts pour des bonds à bonne distance. Vivant ordinairement en eau douce et sur le sol, certaines espèces vivent, au stade adulte, sous terre ou dans les arbres. La peau des grenouilles est glandulaire, avec des sécrétions lui donnant un mauvais goût ou la rendant toxique. Certaines espèces, appelées par convention crapauds, ont une peau dite verruqueuse dont les renflements contiennent des toxines glandulaires ; mais par la taxinomie et la phylogénie, certains crapauds sont plus proches des grenouilles que des autres crapauds. La couleur de la peau des grenouilles varie du marron tacheté, gris et vert, propices au mimétisme, à des motifs vifs de rouge ou jaune et noir signalant aux prédateurs leur toxicité.
Apalaï
L’apalai est une langue caribe parlée principalement sur la rivière Parú de l’est au Brésil. Quelques locuteurs vivent également sur le haut Maroni en Guyane ainsi que sur le Tapanahoni et le Paloemeu au Suriname.
Approuague
L’Approuague est un fleuve de Guyane qui prend sa source dans le Massif central guyanais, dans le massif Émerillon, au sud-ouest du pic Baron (619 m), et à 425 m d’altitude. De 335,2 km de longueur, c’est sur ce fleuve qu’eurent lieu les premières ruées vers l’or au début du XXe siècle. Il a son embouchure entre la pointe Béhague à l’est et la côte de Kaw à l’ouest et à l’ouest de la baie de l’Oyapok, frontière entre la Guyane et le Brésil.
ara macao, ara chloroptère
L’Ara rouge (ara macao) ou ara Macao, est un grand perroquet coloré vivant dans les forêts tropicales américaines. Il s’agit de l’oiseau national du Honduras. À ne pas confondre avec l’ara à ailes vertes qui est en tout point ressemblant, hormis les ailes qui, comme l’indique le nom, possèdent du vert à la place du jaune. L’ara rouge mesure 84 à 86 centimètres de longueur, dont plus de la moitié correspond aux longues rectrices pointues typiques de tous les aras. Il pèse un kilogramme en moyenne. Si certains individus peuvent vivre plus de 100 ans, sa durée de vie moyenne est de 80 ans. Le plumage est essentiellement écarlate, mais les plumes de la croupe et du dessus de la queue sont bleu clair, le dessus des ailes est de couleur jaune, les extrémités des plumes de la queue et la partie supérieure de part et d’autre des pennes des ailes sont bleu foncé et le dessous des ailes et les pennes de la queue sont rouge foncé avec des reflets métalliques dorés. Certains individus peuvent avoir du vert sur les ailes près de la bande jaune. Trois sous-espèces présentent des différences de largeur de la bande jaune sur les ailes. La peau nue autour des yeux est blanche jusqu’au bec. De petites taches plus blanches se trouvent également sur le visage. Le dimorphisme sexuel est faible. La seule différence extérieure identifiable entre les oiseaux se fait avec l’âge : les jeunes ont des yeux sombres tandis que les adultes ont des yeux jaune clair. Il ressemble beaucoup à l’ara chloroptère, leur principale différence de plumage est le jaune sur ses ailes du premier en lieu et place du vert.
araçari vert
L’araçari vert (pteroglossus viridis) est une espèce d’oiseaux de la famille des ramphastidae. Il est endémique du nord de la zone néotropicale (Brésil, Guyana, Guyane, Suriname et Venezuela).
araignée Goliath
Heraphosa blondi, mieux connue en français comme mygale de Leblond, mygale Leblondi, Mygale Goliath ou Mygale mangeuse d’oiseaux est une espèce d’araignées mygalomorphes de la famille des theraphosidae. C’est la plus grande et l’une des plus grosses espèces d’araignées mygalomorphes connue avec 30 cm d’envergure pour un poids de 120 à 130 grammes (voire 170 grammes), l’autre étant la mygale lasiodora parahybana (dite mygale saumonée). Elle est de couleur marron, la coloration varie à l’approche d’une mue, ou juste après celle-ci. On la reconnaît facilement à sa taille hors du commun et à son céphalothorax, qui, contrairement à celui des autres mygales, est parfaitement rond. Délivré par des chélicère de 2 cm, son venin est neurotoxique mais peu actif sur l’être humain. Néanmoins, la taille et la force des crochets provoqueront une forte douleur en cas de morsure. Vivant en milieu humide, cette araignée creuse son terrier profondément dans le sol ou utilise un terrier abandonné. Elle chasse à l’affût, au sol, et n’est active que la nuit. Les femelles ont une espérance de vie de 6 à 15 ans (record de 28 ans en élevage), les mâles de 3 à 6 ans. La ponte n’excède presque jamais les 100 œufs avec un taux de perte important, car souvent les œufs sont infertiles ou la femelle les détruit ou les mange. Elle possède des poils urticants à l’arrière de son abdomen qui peuvent être projetés sur ses agresseurs et provoquer des démangeaisons dans les yeux. On peut aussi voir des poils le long de ses pattes qui lui permettent de détecter les vibrations d’un minuscule insecte passant à côté d’elle. La stridulation sert de mise en garde pour un éventuel prédateur.
ASD
Assistante sociale dépressive
asi
Piment chez les Amérindiens.
assacou
Autres nom de l’hura crepitans, assacou, bois diable, bombardier, buis de sable, gabillo, noyer d’Amérique, paresseux, pet du diable, sablier.
Atajumale
Prénom wayaña.
atèle
Singe araignée. Voir couata.
atélope de Guyane (jaunâtre)
Petite grenouille.
atipa
Hoplosternum littoral est une espèce de poissons-chats (ordre des siluriformes) d’Amérique du Sud appartenant à la sous-famille des callichthyinae (famille des callichthyidae). Il est connu en Guyane sous les noms d’atipa bosco ou bosko en créole guyanais, bata ou katiina kuikui en nenge tongo, kali walu en kali’na, kareu en palikur, katrina kwikwi en saramaka, atpa en wayana, tamuata en portugais du Brésil et cascudo en français aquariophile. On l’appelle encore tamuatá au Brésil, de Hassar au Guyana, kwi kwi (ou kwie kwie) au Suriname, cascadu(ra) à Trinidad et Tobago et busco ou currito au Venezuela. Il peut mesurer jusqu’à 23 centimètres. L’espèce a été décrite pour la première fois en 1828 par Hancock. Gill en déterminera le genre en 1858. L’atipa est très recherché pour la gastronomie dans sa zone de répartition, mais les populations ne sont pas menacées. Il ne faut pas confondre l’atipa bosco avec l’atipa rouge (plus ubiquiste dans les pripris et en forêt) et l’atipa grand-bois (fréquentant les bras morts des criques forestières).
« L’atipa est un poisson qui suscite toujours autant de curiosité. Il doit son patronyme créole au fait d’avoir deux petites pattes qui lui permettent de se mouvoir sur le sol. Il possède aussi une autre particularité, celle de résister longtemps à l’air libre car il possède un embryon d’appareil pulmonaire. De son vrai nom hosploternium littoral, il est étudié avec attention par la communauté scientifique qui fait remonter son existence au temps des dinosaures. Mais en Guyane il demeure surtout très apprécié pour sa chair jaune et ferme au goût très particulier. Pour cette raison, il est très recherché. La pêche devrait normalement respecter une saisonnalité (la saison sèche) mais cela n’est pas toujours le cas. Cette espèce se trouve également au nord de l’Amazonie et il arrive que l’atipa du Brésil de couleur plus noire soit revendu sur certains étals de marins pêcheurs. »
Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/2014/02/10/l-atipa-un-etrange-poisson-prehistorique-119231.html
atta
Atta est un genres de fourmis champignonnistes, de la tribu des attini. Les fourmis champignonnistes ou fourmis coupe-feuille sont représentées principalement par le genre atta et le genre acromyrmex. Elles sont très abondantes en Amazonie mais également dans les forêts humides de l’extrême sud des États-Unis, même dans les régions semi-désertiques comme en Arizona, Texas, Nouveau-Mexique, le Mexique, et l’Amérique centrale jusqu’au nord de l’Argentine et de l’Uruguay, en passant par les Antilles. Elles jouent dans ces régions un rôle écologique et dans certains cas un rôle économique très important en défoliant les arbres fruitiers et les cultures. Ces fourmis, sont le plus souvent appelées « fourmis-manioc » (Guyane), « fourmis champignonnistes » ou encore « fourmis parasol », « fourmis surfeuses », ce sont des « coupeuses de feuilles ». Elles sont caractérisées par de puissantes et tranchantes mandibules capables même de trancher, à la manière de cisailles, les feuilles les plus coriaces et épaisses de certaines plantes. La tribu des attini dont font partie les atta compte 12 genres et plus de 190 espèces réparties dans le Nouveau Monde.
awara
Palmier au tronc épineux des régions côtières atlantiques d’Amérique du sud dont extrait du jus de graine des fruits, dont on fait une pâte de fruits, puis un bouillon. En kali’na, se dit wara. Son appellation binomiale est astrocaryum vulgare, mais j’imagine que vous ne le retiendrez pas.
awérou
Le « nikà Awérou » (le pas de la Cigogne). Source : http://www.kaseko.fr/Rythmes/RytmesPrincipaux/kaseko/Kaseko.html
aye-aye
L’aye-aye (daubentonia madagascariensis) est une espèce de primate strepsirrhinien qui vit à Madagascar. C’est la seule espèce du genre daubentonia, lui-même seul membre de la famille des daubentonidés. Elle est considérée comme vulnérable à l’extinction selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). « Lémurien nocturne insectivore et fructivore de Madagascar. Les ayes-ayes se nourrissent la nuit d’insectes, de fruits, de bambous et de pulpe de canne à sucre. Le majeur gigantesque sert cependant avant tout à l’acquisition de nourriture. Les ayes-ayes se nourrissent en premier lieu de grosses larves de coléoptères qui creusent leurs galeries dans le bois des arbres de la forêt vierge. L’aye-aye frappe l’écorce de l’arbre à l’aide de son majeur jusqu’à ce qu’un son creux lui révèle l’existence à l’intérieur d’une galerie de larves… Puis il fait un trou dans l’écorce à l’aide de ses incisives en forme de burin, introduit le doigt fin dans l’ouverture et en retire la larve. » (Grzimek Bernhard, Le monde animal en 13 volumes, Tome X, Mammifères, Zurich (Suisse), Ed. Stauffacher S.A. éd., 606 pages, 1974, p. 281.
aypa
L’aypa était un tigre d’eau signalé dans la Serra do Tumucumaque dans l’État brésilien d’Amapá. Il a été décrit comme ayant la tête et le cou d’un tigre et des dents extrêmement grandes, mais on disait aussi qu’il était couvert d’écailles – qui peuvent être de la fourrure mate brillante, car c’était un animal aquatique. Cela a été rapporté au XVIIIe siècle par un missionnaire français écrivant chez lui à ses supérieurs. Karl Shuker suggère que c’est le même animal que la maipolina.
Source : https://cryptidarchives.fandom.com/wiki/Aypa
B —-
baammiàœû
[Macroqa] Performance musicale simultanée et coordonnée des deux formations macroqa (dont l’ensemble, l’orchestre, est désigné par le même terme de baammiàœû).
baboun, baboune
Alouate, singe hurleur en français et Babone en Créole guyanais. « Nom communément donné au singe hurleur roux ; primate dont le cri puissant peut s’entendre en sous-bois jusqu’à trois kilomètres. » (Colin Niel). L’Alouate est une espèce de primate néotropical très répandue en Guyane. Il existe plusieurs espèces comme singe Hurleur à Manteau. En région guyanaise, l’alouate possède une fourrure rousse épaisse. Néamoins il existe plusieurs espèces d’alouate: Hurleur à mains Rousses, Hurleur Brun, Hurleur Noir et le Hurleur du Guatemala. Ce singe mesure 50 à 70 cm avec la queue. Cette dernière le rend très habile, car elle est nue et aplatie à son extrémité. https://www.guyane.fr/faune/baboune-de-guyane/
baboune cul pourri
Insulte macroqa.
babylone
« Nom donne par les jeunes Antillais ou Guyanais aux personnels des forces de l’ordre, gendarmes ou policiers. » (Colin Niel)
baclou (petit).
Faux génie qui prétend vouloir votre bien mais vous bat à mort Baclou Diablesse : Baclou capable de se transformer pour séduire les hommes.
balata
Arbre aux fruits comestibles recherché pour son bois (vendu sous le nom de massaranduba) et son latex (la gomme obtenue est vendue sous le nom de gutta balata).
balisier :
Arbre dont on utilise les feuilles pour faire des abris. Les dendrobates pondent parfois des œufs dans leur fleurs.
bami
(ou nassi) : spécialité de Java : plat de poulets et de spaghettis ou de riz arrosés arrosés de soja
bammiaoû
[Macroqa]nom donné tant à l’orchestre Macroqa qu’au concert qu’ils donnent
barranque
« Fosse d‘exploitation aurifère au fond de laquelle la couche d‘argile est mise en suspension a l‘aide de lances-monitor. A la fin de l’exploitation d‘une barranque, celle-ci sert de bassin de décantation des eaux turbides de l‘exploitation de la barranque voisine. » (Colin Niel)
batée
1. Auge circulaire peu profonde servant au lavage des matériaux et à la séparation des minéraux les plus denses (paillettes d’or). 2. Opération élémentaire faite avec cet instrument.
béliya
“Béliya manman béli béli bélo, Béliya manman béli béli bélo.” En Guyane, ce refrain, tout le monde le connaît ou l’a déjà entendu, des plus jeunes au plus âgés. C’est un refrain emblématique de la culturecCréole guyanaise. Le nom Béliya ou Bélya se rencontre aussi bien en Guyane qu’en Martinique. Ici et là, il fait référence à un rythme joué au tambour et à la danse traditionnelle créole qui l’accompagne. L’existence du Béliya se mêle à l’histoire de la Guyane et, par voie de conséquence, à la traite négrière, qui puise ses racines en Afrique., qui débuta dans la Caraïbe au 16e siècle et se poursuivit jusqu’au 19e siècle.Les origines des Africains étaient très variées. Ibos, Wolofs, Kongos, Yorubas, Bamilékés, Peuls et Toucouleurs.
Les Toucouleurs sont une population de langue peule en Afrique de l’Ouest, vivant principalement dans le nord du Sénégal en Mauritanie et au Mali. Même s’ils sont souvent présentés comme un groupe ethnique, il ne s’agit pas, selon l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, d’une ethnie, mais plutôt « d’un ensemble culturel assez homogène (islamisé et foulaphone, c’est-à-dire parlant peul) « Les Peuls eux sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, au Soudan mais on les retrouve également au Nigeria, au Cameroun, au Togo. (Le nom Peul vient d’une racine qui signifie ‘éparpiller, disperser au souffle.) http://www.kaseko.fr/Rythmes/RytmesPrincipaux/Beliya/Beliya.html
berimbau
Le berimbau est un instrument de musique brésilien de la famille des cordes frappées. C’est un arc musical d’origine africaine (instrument traditionnel des peuples Kambas) dont des variétés similaires sont aussi utilisées dans l’océan Indien : bobre à La Réunion, bon à Rodrigues, bomb aux Seychelles et à l’Île Maurice, jejylava à Madagascar, et chitende au Mozambique. Aujourd’hui, c’est surtout l’instrument principal de la capoeira (ou du moringue, cousin de la capoeira dans l’océan Indien), mais il est aussi utilisé dans d’autres formes de la musique brésilienne. Son nom dérive de celui de la guimbarde en espagnol et portugais. Il fut amené au Brésil très tôt, en même temps que les esclaves, par les Portugais, étant donné qu’il n’existe pas trace d’arc musical dans les cultures autochtones brésiliennes.
biche, biche rouge, biche ömâà
Mammifère qui serait yé-yé en métropole d’après (cas de la biche ömâà, voir ce mot), d’après chaman Jean-François.
biguine
Danse et musique traditionnelle des Antilles, que l’ on retrouve notamment lors du camaval de Guyane.
bihoreau
Petit échassier aux espèces de diverses couleurs.
blaff
Plat compose généralement de poisson ou de crustacés, proche du court-bouillon.
blông-bloñg
[Macroqa] Rap macroqa.
bôm-bùm-bàm
[Macroqa] Technique d’art martial macroqa consistant à se laisser tomber depuis l’arbre sur le dos de l’opposant pour l’assommer sans combattre.
Boni (Bushinengé)
Descendants d’esclaves marron.
« Les Marrons, ceux qui marronnent, ce sont ceux qui ont quitté « l’habitation » pour s’installer dans la forêt. « Noir marron » est un vocable utilisé à partir des années 1980 en Guyane française pour désigner les Marrons du Suriname, mais l’appellation originelle est « Bushinengué » terme qui émerge en 1680-1690, qui veut dire « les Noirs de la forêt ». Ils se composent en plusieurs groupes : les Djuka, les Saramaka, les Matawaï, les Kuinty, les Paramaka et enfin les Aluku ou Boni. Ce sont donc des descendants d’esclaves du Suriname dont certains se sont installés à l’intérieur des terres de ce pays, tandis qu’une partie, notamment les Boni, s’installeront sur le territoire français à partir de 1776. ». > voir taki-taki > voir art tembé.
https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20180427-histoire-boni-esclavage-marron-guyane-suriname-cimarron-noir-bushinengue
http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-guyane-les-peuples-du-fleuve-54485056.html
bosh
Terme pour le « nègre marron », en Guyane.
boto
Le Boto, également appelé boutou, butu, dauphin rose de l’Amazone ou encore Inie de Geoffroy (Inia geoffrensis), est une espèce de mammifère de l’ordre des odontocètes. C’est un dauphin vivant exclusivement en rivière, donc un dauphin d’eau douce. C’est la seule espèce du genre Inia jusqu’à la découverte de l’espèce Inia araguaiaensis publiée en janvier 20141. Il ne faut pas le confondre avec le Tucuxi (Sotalie de l’Amazone), une espèce marine qui s’aventure aussi en eau douce. Au Miocène, l’Amazonie a été couverte d’eau de mer par intermittence. Les dauphins d’eau douce descendent d’ancêtres ayant peuplé l’Océan au Miocène et qui ont pénétré en Amazonie. Ils ont ensuite évolué pour s’adapter à l’eau douce lorsque la mer s’est retirée. Les dauphins de rivière semblent rose-orange dans le bassin amazonien, où la vase et la végétation décomposée donnent une couleur de thé au milieu aquatique. Une fois hors de l’eau, les dauphins apparaissent gris pâle, certains avec des marques roses.
boucan
Poisson ou viande boucanée.
buriti
Le palmier buriti est un palmier symbole au Brésil dans la région du centre. C’est un palmier providentiel aux mille applications industrielles et artisanales, car il fait vivre dans cette région du Brésil des centaines de milliers de personnes. Il indique la présence d’eau sous le sol… aux dires populaires : « onde tem buriti,tem agua. » là où il ya le buriti, il y a de l’eau » »… Le long de cours d’eau,il forme des buritizais:plantations de buriti. Avec son tronc,on peut faire des charpentes pour les maisons,des clôtures Avec ses feuilles et ses fibres ,des sacs,des chapeaux,des objets décoratifs ou utilitaires. Son fruit est comestible : on en fait des compotes et même du vin. En Guyane, on l’appelle palmier-bache.
buse blanche
La Buse blanche (Pseudastur albicollis, anciennement Leucopternis albicollis) est une espèce de rapace de la zone tropicale de l’Amérique, appartenant à la famille des Accipitridae. Ce rapace d’environ 56 cm de longueur présente un plumage essentiellement blanc avec des marques noires sur les rémiges primaires et une bande sub-terminale de même couleur à la queue assez courte. Ses ailes sont larges.Cet oiseau fréquente les forêts pourvu qu’elles ne soient pas sèches.
Bushinengue
Les Bushinengue (du sranan : Bushi Nenge, dérivé néerlandais : Bos Negers, et de l’anglais : Bush Negroes, littéralement « nègres de brousse » en français) ou Bushinengues en Guyane, est le nom utilisé localement pour désigner l’ensemble des peuples descendants d’esclaves africains emmenés au Suriname pour travailler dans les plantations. Ce peuple est parfois aussi désigné péjorativement sous le nom de Bosch. Les Bushinengues sont issus des grands mouvements de marronnage des XVIIe et XVIIIe siècles. Les termes de Marrons ou de Noirs marrons sont utilisés par la littérature scientifique pour parler de toutes les populations issues du marronnage. Le terme Busi konde sama est un terme de nenge tongo, parfois utilisé qui signifie littéralement « les gens ou le peuple des villages de la forêt ».
C —-
cabassou
Voir tatou.
cabiai
Ou capybara, carpincho, cochon d’eau : plus gros rongeur du monde (jusqu’à 1 m. de long et 65 kg.) semi-aquatique, vivant en groupe d’une vingtaine d’individus.
cablocos
« Nom brésilien donné aux métis descendants d’Européens blancs et d‘Amérindiens. Ils forment aujourd‘hui la population la plus importante du bassin amazonien. » (Colin Niel).
cachaça
Alcool brésilien obtenu par fermentation du vesou, le jus de canne a sucre.
cachiri
Bière fabriquée à base de jus fermenté de manioc ou de patate douce, faiblement alcoolisée (3°) qui se boit traditionnellement dans une calebasse.
cacique
Un cacique est, à l’origine, le chef d’une tribu des Caraïbes ou d’Amérique centrale. Par extension, ce mot a été utilisé par les chroniqueurs espagnols du XVIe siècle pour traduire le terme nahuatl « tecuhtli » servant à désigner l’aristocratie aztèque et, d’une manière plus générale, pour désigner les souverains absolus des civilisations précolombiennes ;
En politique, le terme cacique renvoie à un mode de gestion politique despotique de notables puissants et potentats locaux :
En particulier, le caciquisme est une caractéristique du système politique mis en place en Espagne entre 1874 et 1931 (la Restauration bourbonienne) ;
Dans l’argot normalien, un cacique désigne l’élève reçu premier au concours de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Plus généralement, le terme peut s’employer pour tout normalien reçu premier à un concours, en particulier l’agrégation. L’emploi de ce terme peut être comparé à celui de « major » ou « major de promotion » dans le langage d’autres grandes écoles ;
caïman (caïman gris…)
Très proche du caïman rouge, le caïman gris est un peu plus grand, de couleur générale assez sombre. La queue est marquée de bandes plus claires. Le ventre est clair avec des taches noires, la tête ne porte pas de crête osseuse entre les deux yeux, l’iris est marron. Les écailles du cou et du dos son généralement assez nettement carénées, portant une crête saillante. Au niveau des pattes arrière, les lignées forment un étranglement de deux rangées de large seulement. Le caïman gris et le caïman rouge ont une peau fortement ossifiée (plaques osseuses dans les écailles), ce qui, allié a leur petite taille, rend leur cuir de faible valeur commerciale. Le caïman gris vit dans les criques forestières.
cairina
Le Canard musqué (Cairina moschata), parfois dit canard muet, est une espèce d’oiseaux américains, des canards pêcheurs, dont est issue la race1 domestique des « canards de Barbarie ». C’est la seule espèce du genre Cairina. Le canard musqué est présent naturellement de l’Amérique du Sud jusqu’au Mexique ; il est présent en Guyane. Une petite population a atteint le Texas ; on le trouve également en Floride à l’état semi-sauvage, où il vit près des habitations. Sa domestication est aisée.
calimbé, kalimbé
[Régionalisme] Vêtement traditionnel des amérindiens de Guyane.. Pagne, généralement rouge.
canari-macaque
Fruit forestier à coque souvent utilise comme cendrier.
candiru
Le candiru (genre Vandellia) est un poisson vivant dans les fluviaux amazoniens . On en recense une douzaine d’espèces, parasitaires ou nécrophages. Vandellia cirrhosa, également appelé « poisson vampire du Brésil » ou « vampire des eaux Amazoniennes », parasite de la famille des Trichomycteridae est connu pour remonter les flux d’urine et pour se loger dans l’urètre. Ce type de parasitisme relève toutefois de l’accidentel. Sa technique consiste à se loger dans sa victime, par les branchies, et à déployer ses piques afin de rester accroché et à se nourrir du sang et de la chair de sa victime.
Le candiru est énormément craint par les populations locales, qui se méfient plus de lui que des piranhas. Sa dangerosité pour l’homme serait toutefois exagérée. Le candiru est décrit comme attiré par le sang et l’urine bien que les études scientifiques montrent que ce poisson chasse à vue. Il parasite généralement les autres poissons plus gros que lui, comme le poisson-chat, mais se montre également capable de dépecer un cadavre en quelques minutes. Le docteur Irmgard L. Bauer explique que le poisson ne présenterait pas de menace réelle pour l’humain. Ce serait une légende inventée par les populations locales pour effrayer les colonisateurs.
canopée
canopée \ka.nɔ.pe\ féminin. Étage supérieur de la forêt, qui reçoit directement le rayonnement solaire.
capitèn, capitène, kapiten
En Guyane et au Suriname, un capitaine (ou capitaine de village) est un notable ou un chef coutumier nommé et appointé par les autorités. En Guyane, il est nommé et rémunéré par le conseil général de la Guyane afin de représenter son village. Les capitaines sont également le relais dans les villages les plus reculés de la commune de l’autorité du maire. Les chefs spirituels bushinengue, les Gran Man, ont un statut calqué sur celui de capitaine mais mieux indemnisé côté français. En 2012, il existait 48 capitaines nommés par le conseil général, qui nomme et destitue les capitaines de village.
capuaçu
Theobroma grandiflorum (cupuassou) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Malvaceae, originaire d’Amazonie. C’est un arbre proche du cacaoyer. Il est originaire du sud et du sud-est de l’Amazonie brésilienne, en particulier des régions du Pará et du Maranhao. Largement cultivé dans le nord du Brésil, les principales régions de productions sont le Pará, suivies de l’État d’Amazonas, du Rondônia et de l’Acre. Cette plante est également appréciée en Guyane où elle a été introduite par la communauté brésilienne.
capucin
Le sapajou capucin (Cebus capucinus) est un singe du nouveau monde de la famille des cébidés. Cebus capucinus est nommé par de nombreux noms vernaculaires : capucin moine, sapajou capucin1, sajou capucin, capucin à face blanche ou plus simplement capucin.
capybara
Voir cabiai.
caracara
Le caracara huppé ou caracara à crête (caracara plancus) est une espèce de rapaces de grande taille (entre 55 et 60 cm de long) de la famille des falconidés.
carbet
Habitation ou abri en bois sans mur, ou ayant une partie murée.
cariacou
Nom donné au daguet gris, espèce d’ongulé forestier de taille moyenne. Gibier.
cassique vert, cul jaune, cul rouge
Oiseau forestier au chant très caractéristique qui tisse un nid assez impressionnant suspendu à une branche ; sorte de poche de la forme d’une musette, ou d’une gourde, qu’il pénètre par le haut.
Cèelàâcriz
[Macroqa] Semblable au démon Penuwi chez les VaniVani. Démon du manque.
Celui-Dont-Aucun-Habitant-Du-Village-Hormis-Le-Chaman-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Aucun-Ici-Présent-Ne-Doit-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Il-Ne-Doit-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Il-Ne-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Ils-Ne-Doivent-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Je-Ne-Dois-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Je-Ne-Peux-Pas-dire-Le-Nom-Car-Je-Ne-Suis-Pas-Chaman
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Lui-Seul-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Nul-Macroqa-Hormis-Le-Chaman-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-On-Ne-Dit-Pas-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-On-Ne-Dit-Pas-Le-Nom-Même-Avec-Une-Dérogation-Si-On-N’est-Pas-Chaman
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-On-Ne-Dit-Pas-Le-Nom-Sauf-Si-On-Est-Chaman
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-On-Ne-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Personne-Ici-Ne-Doit-Dire-Le-Nom-S’il-N’est-Pas-Chaman
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Personne-Sauf-Le-Chaman-Ne-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Seul-Le-Chaman-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Seulement-Le-Chaman-Peut-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Toi-Seul-Peux-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-Dont-Tu-Ne-Dois-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
Celui-là-Dont-Je-Ne-Dois-Pas-Dire-Le-Nom
Grand Yolok macroqa.
chabin
Noir à la peau claire.
chablis
Arbre effondré naturellement en forêt ; amoncellement végétal. Un arbre en ayant entrainé d’autres dans sa chute.
chagra
L’agriculture durable est la principale source de subsistance des groupes autochtones de l’Amazonie. Les espaces indigènes ou zones de culture sont appelés « chagras » et peuvent avoir des cultures transitoires et/ou vivaces. avec une période de production allant de 0 à plus de 10 ans. La direction de ces zones est à la charge de groupes familiaux. L’emplacement, la taille et la composition floristique de la chagra varient selon les caractéristiques de la chagra, le sol, le type de culture et la gestion agronomique de chaque groupe familial.
La chagra n’est pas seulement une terre cultivée, c’est aussi un important système de représentations des groupes indigènes, un espace de fertilité (qui est considéré comme un domaine féminin), un complément à la maloka (maison et lieu sacré où les connaissances sont transmises, les danses traditionnelles sont exécutées, les relations et les naissances sont développées), un lieu de socialisation et de transmission des connaissances et des savoirs entre mère et enfants.
http://cocomagnanville.over-blog.com/2019/04/l-agro-ecosysteme-chagra-parmi-les-peuples-indigenes-de-la-region-amazonie.html
Aller dans un chagra avec une femme qu’on aime (pour la fertilité).
chat margay
Le margay, dit aussi chat-tigre, chat sauvage de la Nouvelle Espagne (Leopardus wiedii, anciennement Felis wiedii), est un petit félin rencontré dans les forêts tropicales et les milieux broussailleux d’Amérique centrale et du Sud. Le margay pèse de 2 à 4 kg en moyenne. Les mâles mesurent de 50 à 100 cm et leur queue atteint 50 cm. Les femelles n’excèdent pas 60 cm et leur queue mesure en moyenne 40 cm. La longévité de cet animal avoisine celle du chat domestique et atteint 20 ans en captivité. Son pelage court et doux, de couleur brun-jaune, devient blanc sur le ventre, la poitrine et la nuque. Des marques foncées, semblables à celles de l’ocelot, rehaussent le dos et les flancs, tandis que la queue est annelée. Le dessus des oreilles, noir, présente des taches claires. Le margay est un petit félin (sous-famille des Felinae) : l’os hyoïde constituant l’arc hyoïdien est intégralement ossifié, par opposition à celui des grands félins (sous-famille des Pantherinae). Il ne peut pas rugir en le faisant vibrer, mais simplement ronronner de façon continue grâce à la respiration. L’une de ses caractéristiques physiques particulières réside dans son extrême souplesse, liée intrinsèquement à son comportement arboricole. Par exemple, ses pattes postérieures peuvent pivoter jusqu’à près de 180°, lui permettant de descendre d’un arbre ou d’une branche la tête la première.
chaman, chamane, shaman
Sorcier, homme de science, thaumaturge…
chamotte
Terre séchée utilisée en poterie.
chasseur des jardins
Espèce mastigodryas. Serpent dit « Chasseur des jardins », aglyphe, diurne et arboricole.
chenille du frangipanier
Longue chenille noir et blanche, à la tête rouge vif. La chenille du Frangipanier (Pseudosphinx tetrio), est une chenille de grande taille, qui peut atteindre 20 cm, avec des anneaux de couleur jaunes et noires sur son corps de velours et à tête rouge-orange. Les pattes sont rose orange. Ses magnifiques couleurs sont visibles de loin et la protègent des prédateurs. Elle est communément appelée chenille gloutonne car elle mange des quantités astronomiques : jusqu’à deux fois son poids en une journée.Elle possède une antenne sur le postérieur qui oscille dans un mouvement de va-et-vient lors de sa marche. Cette espèce très vorace consomme les feuilles de frangipanier et d’allamanda, arbres qui peuvent être défoliés en quelques jours. Après sa mue, cette chenille devient un large papillon de nuit, gris avec de gros yeux noirs. On confond souvent la chenille du frangipanier avec la chenille rasta. http://martiniqueannu.com/faune-martinique/chenille-du-frangipanier
chicot
Reste au sol d’un arbre cassé ou coupé.
chien-bois
Chien sauvage (très rare).
Chouval Trwa Pat
Démon de Guyane très efficace et à invoquer pour calmer les enfants
ciel de case
Peinture amérindienne faite sur un disque de bois et traditionnellement placée au centre des carbets circulaires dédiés aux réunions.
ciguatéra
La Ciguatera est une maladie alimentaire causée par la consommation de poissons contaminés par une toxine appelée « ciguatoxine ». Cette neurotoxine agit au niveau des canaux calciques du système nerveux. Elle altère l’équilibre des neurones et entraîne des complications digestives et cardiaques. Cela se traduit dans les heures qui suivent sa consommation par des douleurs abdominales, accompagnées de nausées, de vomissements ou de diarrhées. D’autres symptômes, comme des vertiges, des paralysies ou une hypersalivation peuvent se manifester. La maladie de la Ciguatera justifie une consultation médicale. Le traitement est symptomatique. Le terme Ciguatera provient du nom cubain « cigua » d’un petit mollusque Cittarium pica, encore appelé la troque des Antilles. La maladie de Ciguatera, ou la « gratte » du fait des démangeaisons qu’elle provoque, est connue depuis le XVe siècle. Elle est due à la consommation de gros poissons tropicaux et subtropicaux carnivores, tels que le barracuda, contaminés par une toxine appelée « ciguatoxine », par des algues microscopiques proliférant dans les récifs coralliens pollués.
cochon bois
Pécari. Les forêts guyanaises abritent deux variétés de pécaris, le pécari à collier et une sous-espèce :
Pécari tajacu ou pécari à collier avec un collier blanc appelé localement Pakira.
Pécari tajacu patira, plus gros, appelé cochon bois, couleur sombre uniforme.
Appelé cochon-bois ou pakira, le pécari était un animal autrefois très répandu en Guyane. Il ressemble à un petit sanglier avec un collier blanc, pour le pécari à collier. Trapu, massif, il vit en bande de quelques dizaines à une centaine d’individus.
cocoï
Grand héron au dos gris, pâlissant sur les ailes portant de longues plumes. Calotte noire qui descend jusqu’au dessous des yeux, et forme une petite crête noire en arrière de la tête. Cou blanc ainsi que le devant de la poitrine portant de longues plumes. Ventre noir avec cuisses et dessous de la queue blancs. Bec et iris jaunes. Pattes sombres. L’immature a le ventre cendré avec des raies roussâtres, le cou cendré, la calotte noir plus terne et les cuisses et sous-caudales rayées. Espèce peu abondante, qui vit en forêt sur les bords des cours d’eau de faible profondeur (au niveau des sauts), ainsi que sur la côte dans les marais, les estuaires et les mangroves. Pêche généralement à l’affût. Se nourrit de poissons, amphibiens et insectes aquatiques. En période de reproduction, le bec peut prendre une teinte jaune éclatant et rouge à la base, les jambes deviennent également rosâtre sombre. Niche en petites colonies, d’avril à juillet, et pond 2 – 3 œufs blanc bleuté.
coco
Poisson. Gibier. (Notule à compléter).
coendou
Les Coendous ou Porcs-épics préhensiles (Coendou) sont un genre de rongeurs de la famille des Erethizontidae ; cette dernière rassemble les porcs-épics du continent américain. On retrouve cet animal en Amérique du Sud et en Amérique centrale.
comou
Oenocarpus bacaba est un palmier de la forêt amazonienne produisant des fruits comestibles et pouvant atteindre 25 mètres de haut et 25 cm de diamètre. Il pousse dans les sols sablonneux très drainants du bassin amazonien1. Il est appelé bacaba açu, bacaba-de-leque et bacaba verdadeira au Brésil, ungurauy au Pérou, camon ou comou en Guyane française et manoco ou punáma en Colombie. Les termes portugais « bacaba » et espagnols « milpesos » (ou « palma milpesos ») décrivent souvent cette espèce, mais se réfèrent à tous les palmiers Oenocarpus.
colé séré ou collé serré
Danser colé séré ; danser très étroitement avec son cavalier.
colibri
Notule à compléter.
coq-de-roche
Le Coq-de-roche orange (Rupicola rupicola) est l’une des deux espèces du genre Rupicola, dans la famille néotropicale des cotigindés. Le-coq-de roche orange mesure environ 30cm de long. Il possède une crête en demi-lune, des ailes noires, oranges et blanches, des filaments oranges sur les rémiges et une queue noire à pointe orange. Le bec, la peau et les pattes sont oranges. La femelle est gris brunâtre, a un bec noir à pointe jaune et possède une crête plus petite que celles des mâles. La largeur de l’ouverture buccale est d’environ 27mm pour les femelles et 26mm pour les jeunes.
coracine-chauve
La Coracine chauve (Perissocephalus tricolor) est une espèce d’oiseaux de la famille des Cotingidae. Elle est l’unique espèce du genre Perissocephalus. Cet oiseau vit dans le plateau des Guyanes et régions avoisinantes du nord de l’Amazonie. « Étrange oiseau forestier dont le cri porte loin et ressemble a un bruit de moteur. » (Colin Niel).
comou
Palmier dont on extrait du jus du fruit. Le jus se boit avec du couac. Kumu, chez les Amérindiens. Plus > ici.
couac
Semoule de manioc grillée, base de l’alimentation en Guyane.
couachi
« Quinquina de Cayenne » (Quassia Amara) antipaludique sujet d’un dépôt de brevet au détriment des Wayaña.
À propos de la plante quassia amara. Un cas de biopiraterie : « Le couachi est une plante amazonienne qui est notamment utilisée en Guyane par la population pour ses vertus médicinales. La connaissance des utilisations de cette plante relève du savoir traditionnel amérindien, qui remonte à des temps immémoriaux. Nous avons ainsi découvert ses propriétés antipaludiques. » https://www.humanite.fr/propos-de-la-plante-quassia-amara-un-cas-de-biopiraterie-654225
Un cas de biopiraterie : quassia amara. La défense laborieuse de l’IRD.
Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/francelibertes/blog/290517/cas-de-biopiraterie-quassia-amara-la-defense-laborieuse-de-l-ird
couata
Singe (atèle). Voir aussi kwata.
coulequin
Le bois trompette ou coulequin (Cecropia peltata) est un arbre fruitier lactifère de la famille des Cecropiaceae, ou des Urticaceae selon la classification phylogénétique. Il pousse en Amérique tropicale, autant sur la péninsule du Yucatan, en Amérique centrale que dans les grandes et petites Antilles. Il peut atteindre 16 m de haut. C’est une essence pionnière, à croissance rapide qui a besoin de lumière, qui apparaît dans les chablis, en bordure de route ou de coupe forestière. Ses branches souvent creuses ont été utilisées par les Amérindiens pour fabriquer des sortes de trompettes.
coumarou
Poisson d’eau douce herbivore. Gibier réputé pour sa chair.
couman
Le Kouman, kouman, ou Couman, couman (Arius couma) est un poisson amazonien. https://www.atmosphere-amazonie.fr/la-peche-en-amazonie/
couresse (échelette, à points crèmes, verdâtre…)
Serpent. (Notule à compléter)
courlis
Oiseau. (Notule à compléter).
courtillère
Insecte. (Notule à compléter).
crique
En Guyane ce terme désigne une petite rivière à travers la forêt ou la savane, et qui se jette dans un fleuve.
crapaud-bœuf
Crapaud géant ou crapaud bœuf ou encore crapaud agua ou bien crapaud marin. Nom Scientifique : Bufo marinus. Famille : Bufonidés. Taille : Les crapauds bœufs sont les plus gros de tous les crapauds et mesurent environ 20 cm. Toutefois, les plus grandes des femelles peuvent mesurer 25 cm.
Aspect des têtards : Les têtards des crapauds marins sont petits et noirs. Aspect des adultes : Les crapauds géants possèdent un corps robuste et une tête massive. Ils ont un museau arrondi et des yeux proéminents dont les pupilles sont verticales. Leur tympan est visible derrière leur oeil. Leur peau est de couleur marron foncé à marron clair, voire parfois rougeâtre. Leur dos est constellé de pustules. Leur ventre est blanc crème. Les pattes sont également bosselées, mais plus finement. Elles sont plutôt courtes. Les doigts ne sont pas palmés car ils ne vivent pas dans l’eau. > Source.
crapaud-feuilles
LES CRAPAUDS FEUILLES-MORTES : Incontournables sur nos sentiers tellement il est facile de les observer, ces amphibiens portent excellemment bien leurs noms. Ils ressemblent à s’y méprendre aux feuilles mortes de la litière forestière et dès lors qu’ils ne bougent pas, il est bien difficile de les voir. Ils ont adopté toutes les stratégies possibles. Chaque individu porte sa variante de couleur allant du brun rouille au marron crème ou à l’ocre, avec ou sans tache imitant la décomposition, avec ou sans ligne dorsale imitant la nervure principale d’une feuille… Et lorsque ceux-ci se sentent en danger, ils peuvent s’immobiliser en se plaquant au sol rendant alors bien difficile leur visibilité. Heureusement, ils se déplacent beaucoup et leur nombre important permet à chaque visite de pouvoir en rencontrer. Les crapauds-feuilles passent souvent la nuit perchés sur des plantes à quelques cm de hauteur. Sur les cinq espèces actuellement connues pour la Guyane, seules deux sont présentes sur la réserve Trésor. La première, c’est Rhinella margaritifera, connue plus communément sous le vocable de crapaud perlé, de crapaud à grandes crêtes ou encore de crapaud « z’oreilles » (Krapo-gran-zoré). Ce crapaud possède une crête saillante en arrière de l’œil, chez les femelles celle-ci est particulièrement développée ce qui permet de l’identifier aisément. Par contre pour les mâles de taille plus modeste, il est parfois délicat de voir cette ligne protubérante, notamment chez les jeunes sujets. Pour les distinguer de la deuxième espèce, Rhinella castaneotica, appelé crapaud à petites crêtes, dont l’allure générale est en tout point semblable, il convient de regarder les yeux. L’iris est doré chez R. margaritifera alors qu’il est gris bleuté chez R. castaneotica. > Source.
cucujo
(Rare) (Entomologie) Sorte de taupin (Élatéridés) luminescent de la zone tropicale d’Amérique du sud.
Les cucujos de Saint-Domingue et des Isles voisines portent fur la tête deux grosses tubercules transparentes, qui rendent une lumière fort vive : l’insecte est gros à peu près comme un hanneton, mais d’une forme plus allongée. — (Comte de Tressan, Essai sur le Fluide électrique, considéré comme agent universel, tome 2, Paris : chez Buisson, 1786, p. 16)
Le taupin cucujo, elater noctilucus, Lin., (n° 10) de l’Amérique méridionale, et le taupin phosphorique (n° 11 et 13 ), ont comme le bupreste ocellé des taches lumineuses sur le corselet. La lumière que répandent les deux taches du cucujo permet de lire l’écriture la plus fine. — (Joseph P. Deleuze, Histoire et description du Muséum Royal d’histoire naturelle, Paris : chez A. Royer, 1823, p. 581)
Un des êtres les plus phosphorescents de la création est sans contredit le cucujo des régions américaines. Cet étrange ver luisant se rencontre dans les forêts de la Guyane et du Brésil, brille dans l’île de Cuba où les feuillages, illuminés de la plus singulière façon, semblent constellés de milliers de petites étoiles. — (« Choses et autres : Une parure vivante : les cucujos du Brésil », dans La Revue du foyer, 1892, p. 698). > Source.
D —-
dachine (tayove en Guyane)
Tubercule de couleur violette. Dachine, chou chine, songe, taro, kalo, eddo… des noms différents pour un même légume racine : Colocosia esculenta. Comme l’igname ou encore la patate douce, le dachine ou chou chine, est un tubercule. Il est originaire d’Asie du Sud-est (Malaisie, Indonésie, Birmanie) et est largement répandu dans toutes les régions tropicales humides. Il peut atteindre environ un mètre de hauteur et produire des tubercules comestibles d’une trentaine de centimètres de long. Il se consomme souvent coupé en dés et cuit à l’eau. Il se cuisine comme la pomme de terre et est beaucoup plus nourrissant (137 kilocalories). Il est riche en potassium (476 mg pour 100g!!!) et en fibres. Les feuilles sont diurétiques, calmantes et apaisantes (G Veyssière). Les feuilles fraîches sont utilisées en Afrique pour apaiser les blessures, plaies et furoncles. Le jus des tiges est utilisé en Indonésie contre les morsures de serpent. Cependant, ces deux dernières informations, je n’ai pu les vérifier et au vu des différentes variétés existantes, ces propriétés ne s’appliquent pas forcément au Colocasia esculenta. Cameroun : “Macabo”, Chine : “Katchu”, Guadeloupe : “Madère”, “Malango”, Guatemala : “Quiquisque”, Guyane : “Tayove”, Haïti : “Malanga”, ”Mazoumbel”, Hawaii : “Kalo”, “Poï”, Inde : “Arvi” (Hindi), “Chama dumpa” (Telugu), “Cheppankizhangu”, “Eddo”, Java : “Tales”, La Réunion : “Arouille violette”, “Songe” (aussi à Madagascar), Nouvelle-Calédonie : “Coborée”, “Coboué”, “Néré”, Martinique : “Chou-chine”, “Dachine”, Philippines : “Gutah”, “Wahig”. > Source.
débòt
Danse. Le rythme Débò(t) et sa danse sont intimement liés à l’histoire de l’orpaillage et des Saint-Luciens en Guyane. En effet, le Débòt est un des rythmes et une des danses du folklore créole de Sainte-Lucie. En Guyane on le nomme aussi Débò ; » dé-bò » signifie » deux bords » ou » deux côtés » parce que ce rythme privilégie l’alternance de pas ouverts d’un côté et de l’autre. Les gestes accompagnant la danse se font alternativement de chaque côté vers l’extérieur. [Les deux appellations étant usitées et acceptées en Guyane, en conséquence nous le noterons » Débò(t) ».] > Source.
dendrobate à tapirer
Grenouille vénéneuse (la peau expire du poison) orangée noire, bleue jaune, noir et blanche… Les « morphs » (couleurs, voire formes) de cette même grenouille peuvent être très différentes et localisées d’un lieu à l’autre au point qu’on puisse croire qu’il s’agit d’espèces différentes. Peut-être arboricole (jusque’à 5 mètres de haut) ou vivre dans des grottes, près d’eau.
dégrad
Ponton. Débarcadère.
dispsas à miroirs
Serpent. (Notule à compléter).
djanbèl
Danse. La Djanbè et le Béliya sont indissociables. La Djanbèl se danse d’ailleurs sur le rythme du Béliya et, de plus, de nombreux pas, ainsi que les tenues portées par les danseurs, sont les mêmes pour les deux. Djanbèl et Djembé, une consonance non fortuite. Le nom » Djanbèl » a une consonance africaine. Il nous évoque le nom » Djembé « , qui est aussi un tambour africain
Tambour djembé : le tambour Djembé est originaire de l’Empire Mandingue (Afrique de l’Ouest), qui s’étendait de la Guinée à l’est du Mali, et au nord de la Côte d’Ivoire en passant par le Burkina Faso. C’est un tambour de bois en forme de calice, recouvert d’une peau de chèvre tendue par un tressage de cordes. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain. Le Djembé appartient à la famille des tambours en gobelets. Joué avec les mains, le plus souvent debout, porté à l’aide d’une lanière, on y fixe des sonnailles métalliques appelées séssés ou oreilles. Il accompagne les événements de la vie des sociétés agraires (funérailles, mariages, naissances, circoncisions, guerres, récoltes…). Ce nom Djanbèl se retrouve encore en Guadeloupe. Dans la musique Gwoka, musique traditionnelle créole au tambour de l’île, on retrouve le rythme et la danse Padjanbèl (aussi appelé Grandjanbèl ou Gwadjanbèl). Ce rythme fait penser à la Mazurka créole. > Source.
E —-
épiphyte
Plante parasite qui pousse en se servant d’un arbre comme support (ex : orchidées).
eùlpptéùtèè
[VaniVani] Nom vaniVani de l’arbre Hura Crepitans, nommé Tàpâpùkitï chez les Macroqa.
F —-
farofa
Plat d’accompagnement brésilien préparé avec de la semoule de manioc frite dans du beurre ou de l’huile à laquelle peuvent être ajoutés divers ingrédients.
feijoada
Plat populaire au Portugal et au Brésil, àa base de haricots, de riz et de viande de porc.
fièvre jaune
Notule à compléter.
fourmi-sucre
Notule à compléter.
fourmilier Manikup
Oiseau. Notule à compléter.
Fromager
Autre nom du kapokier.
flûte tule
Chez les indiens Teko, il existe plusieurs styles de musique qui se pratiquent le plus souvent individuellement. Elles peuvent être instrumentales (répertoire de la flûte en os de cariacou kalidjakukawan) ou chantées a capella (chants de guerre, chants d’initiation), profanes ou sacrées (chants chamaniques). Mais le mode d’expression musicale préféré des Teko reste le tule. Le tule conjugue à la fois musique et danse, fête et spiritualité, rôle individuel et fusion dans un collectif. Autrefois, la musique tule était jouée durant deux ou trois jours consécutifs de festivités. Ces festivités étaient organisées par un village-hôte qui en invitait un autre et commençaient par une cérémonie de dons et de contre-dons de nourriture. D’autres rites, comme des bains purificateurs dans la rivière, trouvaient également leur place dans le déroulé de la fête Le scénario d’une fête tule (ordre des morceaux, place des rituels) était consigné à l’avance dans un ba’ekwawöt. Le tule est organisé autour d’un personnage central: le dzale’et. Le dzale’et est à la fois celui qui dirige la musique, la chorégraphie et la cérémonie. Il doit donc maîtriser un grand nombre de connaissances. Aujourd’hui, les occasions de jouer et de danser la musique tule s’exercent plutôt au travers des manifestations culturelles comme les journées des peuples autochtones. Les musiciens du groupe TEKO MAKAN sont même allés jouer jusqu’en Europe. La musique joue avec des clarinettes de bambou de deux types: les tule’i (clarinette aigüe à double tuyau) et les tuleuhu (clarinette grave à simple tuyau). C’est une musique orchestrale et polyphonique. Le dzale’et lance des phrases musicales en solo auxquelles répond le reste de l’orchestre. Les danseurs évoluent en couple. Seul l’homme joue de la clarinette en même temps qu’il danse. > Source.
ffguëeè-ùhhe
[Macroqa] Réalité “proche” ou “d’à-côté”, “collée”.
Flo-Bleu
Village des VaniVani.
föùnètt
[VaniVani] 1- Sexe féminin . 2 – Petite brosse sans manche.
fùùckïyo
[Macroqa] Situation bloquée dans l’impasse.
G —-
gaandoon
Tambour bushinengue.
gailnish
Plat tchétchène connu de la famille de Zoyrbek seulement (Très reconstituant)..
Galibi
Indiens de la famille karib qui peuplent une zone qui s’étend le long de la côte atlantique, du nord du Brésil au sud du Venezuela en passant par la Guyane française, le Guyana et le Suriname. À Galibi, qui est un exonyme donné par les Blancs, ils préfèrent le nom qu’ils se donnent entre eux : Kalina. La pêche est l’activité économique de base, mais les Galibi pratiquent aussi l’horticulture sur brûlis. Ils cultivent surtout le manioc et les ignames. Ils vendent une partie de leurs récoltes et de la pêche dans les marchés de Saint-Laurent et de Mana. Les maisons sont encore traditionnelles, sans parois et avec le toit à double pan. Certaines maisons reposent sur pilotis pour les isoler du sable. Les Galibi fabriquent une vannerie de techniques et de formes variées et une poterie d’excellente qualité, qui se caractérisait par la richesse de ses formes ; mais, aujourd’hui, beaucoup de ces récipients en céramique ont été remplacés par des ustensiles modernes. D’après les textes anciens, il semble que les Galibi étaient divisés en groupes patrilinéaires et avaient une résidence « virilocale ». Actuellement, l’unité sociale est la famille nucléaire, capable de satisfaire ses besoins, et chaque village est formé par ces unités qui ne sont pas soumises à des règles de résidence strictes. Le village est dirigé par un chef désigné par l’administration en accord avec la population. L’autorité du chef est limitée et celui qui ne s’entend pas avec lui peut quitter le village librement. La grande mobilité des Galibi, qui changent fréquemment de lieu de résidence, a été accrue par la recherche de travaux salariés. Elle entraîne une constante variation dans la composition de la population des village.s La plupart de ces Indiens ont été christianisés depuis le XVIIIe siècle, mais ils conservent encore une grande partie de leurs croyances traditionnelles. > Source.
garimpeiro
Chercheur d’or, orpailleur (amérindiens, surinamais, brésiliens, paraguayens, guyanais…)
gecko
Reptile très fréquent, que l’on retrouve jusqu’en ville dans les maisons.
genipa
Genipa americana (Huito ou Jagua) est une espèce de Genipa, qui vit dans les forêts tropicales humides de la partie nord de l’Amérique du Sud (au sud du Pérou), des Antilles et du sud du Mexique. C’est un petit arbre qui atteint une hauteur de 15 m. Les feuilles sont opposées, lancéolées à oblongues, mesurant 20 à 35 cm de long sur 10 à 19 cm de large. Elles sont luisantes et vert foncé. Les fleurs sont blanches, jaunes ou rouges, avec une corolle de 5 à 6 cm de diamètre possédant cinq pétales. Le fruit est une baie comestible à peau épaisse de 5 à 8 cm de diamètre. Plusieurs taxons intraspécifiques ont été décrits. Les feuilles de cet arbre sont une source de nourriture pour les chenilles de Aellopos fadus.
génipapo
(Botanique) Plante verte d’Amérique du Sud. Fruit de cette plante. « Ce dernier m’offre des « génipapos », fruits délicieux, poussant ici à l’état sauvage; ces fruits ont la grosseur de l’orange, la couleur de la nèfle et la saveur de la figue, mais d’un goût un peu plus acidulé. « — (La Géographie, Volumes 61 à 62, 1934)
génipayer
Voir génipa.
glààndoùï
[Macroqa] « Ne plus rien faire ».
glossaire
Page où on explique les mots, souvent pompée dans d’autres glossaires. Peut permettre de comprendre des vrais mots, et des fantaisies totales : s’en méfier un peu tout de même.
gombo
Graine entrant dans la composition des sauces grasses.
goölùûf
[Macroqa] Testicules.
gôüz~ôû
[Macroqa] Sexe masculin.
gouzou
[VavinVani] Sexe masculin.
grand man, gran nan, capitaine, capitèn
1 – Chef de village Noir marron. 2 – Chef, autorité morale chez les Indiens Wayanã (Haut-Maroni)..
grage
1 – Bois utilisé en art bushinenge.
2 – Lachesis muta est une espèce de serpents de la famille des Viperidae1. En Guyane, il est appelé « Grage grands carreaux », en raison de la couleur de sa robe. Autre nom français : « Maître de la brousse ». En portugais (du Brésil), il est appelé Surucucu, Surucucutinga ou encore Surucucu de fogo. En anglais il est appelé bushmaster. Cette espèce se rencontre en Amérique du Sud dans la forêt amazonienne, sur le plateau des Guyanes ainsi que sur l’île de la Trinité1. Elle vit sur le sol des forêts tropicales, de préference primaires ou anciennement secondarisées2.
grager
Préparer le manioc pour en faire une bière, le cachiri (Gilles Del Pappas, voir bibliographie).
grajévals, grajés
Danse créole. Le Grajévals, aussi orthographié Grajé-vals, est le nom d’un rythme traditionnel créole guyanais, et de la danse qui l’accompagne. Il s’agit d’un nom composé formé de « Grajé » et de « vals « , ‘ valse ’ en français. Le Grajé est un autre rythme créole guyanais, pourtant, malgré les apparences, ces deux rythmes sont très différents. En revanche, le Grajévals, s’apparenterait plus à la valse originaire d’Europe. Dans l’une comme dans l’autre, il s’agit de danse effectuée sur rythme à trois temps, qui privilégie les gestes circulaires. Le Grajévals est une danse gracieuse, élégante, empreinte de solennité. À titre d’information, le mot ‘ valse ’ vient de l’Allemand » Walzer » qui signifie tourner en cercle. > Source.
grôñk
[Macroqa] Voir grôñker.
grôñker
[Macroqa] Scander grôñk ! lors de la narration d’un conte.
gruùâdiïâc
[Macroqa] Technique de combat : jet de fourmis-flamme dans les yeux de l’adversaire (au moment où l’ennemi est déjà de préférence au sol, sur le dos, et inconscient).
guumiyak
Plat tchétchène connu de la famille de Zoyrbek seulement, très nourissant.
gymnote électrique
Sorte d’anguille qui hante ruisseaux et marais. Notule à compléter.
H —-
hali-hali
Liane ichtyotoxyque. La nivrée consiste à empoisonner toute l’eau d’une section de rivière, à courant lent, en y battant une liane (« hali hali ») pour en libérer de la roténone, très toxique pour les poissons. La nivrée ne se pratique qu’en saison sèche quand il y a moins d’eau et après un saut sur une zone où le courant est lent. Ainsi, le poison se dilue moins et a le temps d’agir, et il est plus facile de récolter le poisson asphyxié. Les indiens Wayana utilisent principalement des lianes du genre Lonchocarpus dont la sève contient un principe actif, la roténone qui est ichtyotoxique. La liane la plus utilisée, nommée hali-hali en Guyane ne semble pousser que dans la forêt primaire humide du plateau des Guyane, à proximité des cours d’eau. Lorsqu’on la coupe ou l’écrase, une sève blanchâtre très odorante s’en écoule. Ces lianes sont ramenées sur le lieu de pêche et écrasées et défibrées à coup de gourdins. Sur l’amont du lieu de pêche choisi, les fibres ainsi obtenues sont placées dans des katuris (sacs de palmes tressés pour la circonstance). Les katuris sont immergés à plusieurs reprises à un mètre de profondeur environ. Les lianes peuvent directement être immergées et piétinées sous l’eau qui devient alors blanche. Le courant diffuse le poison et après quelques minutes à dix minutes environ (selon la dose), les premiers poissons asphyxiés remontent à la surface. L’action de la roténone libérée par les lianes pilées persiste plusieurs heures, après quoi elle est diluée par le courant et dégradée par la température et la lumière. Les poissons de taille suffisante et culinairement intéressante remontent à la surface puis, asphyxiés, meurent et tombent au fond ou sont emportés par le courant. Ceux qui flottent ou sont visibles entre deux eaux sont récupérés plus en aval à partir d’une pirogue ou dans la rivière, à la main ou au harpon. Les enfants plongent parfois sous l’eau pour repérer les poissons tombés au fond.
harpie féroce
La harpie féroce fait partir des Accipitridés, famille qui rassemble la plus grande partie des rapaces diurnes, soit près de 260 espèces différentes. La taille de ces oiseaux varie considérablement, les plus petits ne mesurant que 20 cm quand les plus grands mesurent 1,50 m. Leurs points communs sont les suivants :\
– bec crochu comportant une cire, épaisseur charnue qui protège les narines,
– des pattes puissantes terminées par 4 doigts munis de serres longues, recourbées et acérées,
– une vue binoculaire perçante,
– un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit que la femelle,
– un régime carnivore (à la seule exception du Vautour palmiste).
Au sein de cette famille, la harpie féroce (Harpia harpyja) est la seule espèce du genre Harpia.\
Description de la harpie féroce : La harpie féroce est un aigle qui mesure généralement un mètre de haut (les plus petites mesurant 80 cm). Son envergure est le double et peut atteindre les 2,20 mètres. Son poids oscille généralement entre 5 et 9 kg. L’oiseau est considéré comme le plus grand et le plus puissant aigle d’Amérique du Sud. Il peut vivre 40 ans.
Son corps est noirâtre sur le dessus et blanc sur le dessous. La tête est blanche, surmontée d’une crête érectile et munie d’un bec bleu-noir. Lorsqu’on a le loisir d’observer cet oiseau, ce sont ses pattes que l’on remarque immédiatement, tant elles sont épaisses. Elles sont de couleur jaune, striées de bandes noires. Les serres peuvent atteindre 6-10 cm. Des études ont montré que la pression des pattes pouvait être supérieure à celle de la mâchoire d’un loup. Malgré ces impressionnantes caractéristiques, cet aigle n’est pas considéré comme l’oiseau le plus dangereux du monde : c’est le casoar à casque qui a cet honneur, d’autant plus problématique qu’il a de moins en moins peur des humains. Le cri de la harpie féroce est assez semblable à celui de nombreux aigles, transcrit par wiiiiiii. C’est dans le nid que l’oiseau se fait le plus entendre, étant assez silencieux le reste du temps. Des cris différents sont entendus lorsque les adultes sont en incubation, lorsqu’ils apportent de la nourriture, et se distinguent bien des cris des petits.
Que signifie le nom de harpie féroce ? La harpie féroce a été décrite pour la première fois en 1758 par Carl von Linné, naturaliste suédois qui a posé les bases du système moderne de la nomenclature à deux noms (dans laquelle le premier mot circonscrit le genre et le second désigne l’espèce au sein de ce genre). Carl von Linné désigna alors l’oiseau de Vultur harpyja, soit vautour harpie. L’identification évoluera donc ensuite vers celle d’aigle. Le nom vernaculaire anglais (harpy eagle) est plus explicite que son équivalent français. > Source.
hélicope grage
« Helicops angulatus », une espèce de serpent, type vipère.
héron cocoï
Voir cocoï.
hoazin huppé
Oiseau. (Notule à compléter.)
hocco, hokko
Dindon.
hoke
Poisson comestible..
houlouwi, huluwi, surubi
Surubi, poisson de Guyane (aussi huluwi). Les surubis (ou Pseudoplatystoma) sont un genre de poissons siluriformes d’eau douce de la famille des Pimelodidae, natifs d’Amérique du Sud. Très appréciés pour leur valeur gastronomique, ils ont été décimés par la pêche sportive ces dernières années, ainsi que par l’altération de leur habitat étant donnée la construction de centrales hydroélectriques (Itaipú et Yacireta sur le río Paraná). Leur nom vernaculaire en Guyane est huluwi mais aussi torche tigre.
houppier
Partie d’un arbre constituée de l’ensemble des branches situées au sommet du tronc.
houri
Carquois (vérifier).
hura Crepitans
Ajuapar. Arbre à Dauphins. Arbre dauphin. Assacou. Bois diable. Bombardier. Buis de sable. Jabillo. Noyer d’Amérique. Paresseux. Pet du diable. Sablier. Eùlpptéùtèè (Macroqa), Lepêteu (VaniVani).
Hura crepitans est un arbre persistant appartenant à la grande famille des Euphorbiacées. Cet arbre de grand développement est issu des forêts tropicales humides américaines, dont entre-autres la forêt amazonienne. Introduit dans les différentes zones tropicales humides, il est qualifié de bombardier, pet du diable, arbre à sable, bois diable, arbre dauphin, arbre paresseux. Il est parfois considéré comme invasif dans certains pays. Il peut projeter ses graines à plus de 70 m/seconde. La toxicité de ce latex est telle qu’il est parfois utilisé par les amérindiens pour pêcher en endormant les poissons dans la rivière même si leur préférence se porte sur la liane « hali-hali ». Cette substance laiteuse toxique possède en effet des propriétés ichtyotoxiques qui permettent d’empoisonner l’eau pour pêcher. On rapporte aussi que certains indiens caraïbes enduisaient la pointe de leurs flèches avec ce latex toxique afin qu’il se diffuse dans le corps de leur victime. La flèche était réalisée de telle façon qu’elle se cassait à l’intérieur du corps provoquant une mort lente mais assurée. En France, Hura crepitans est peu cultivé, en dehors des jardins botaniques si ce n’est en outre-mer : Guyane, Réunion. Pourtant il croit rapidement en intérieur, même à partir d’un semis.
I —-
iguane
Reptile / gibier. Les œufs, trouvés dans le sable et de la taille d’une balle de ping-pong sont très appréciés des Indiens.
iiak, iliake
Fourmi-flamme (ou « flamande ») à la piqûre très douloureuse.
ilike, ilipe
Espèce de palmier. Les vers de ce palmier sont une friandise pour les Amérindiens.
imantode, imantode à nuque tatouée
Imantodes est un genre de serpents de la famille des Dipsadidae. Notule à compléter.
Inselberg
Relief granitique qui émerge de la forêt.
ïntrokk
[Macroqa] Les Macroqa commencent les discussions entre eux en chantant d’abord ôd’jöùu, ïntrokk, et véndîkk
J —-
jacamar vert
Oiseau. Notule à compléter.
jàoiûèei~y
Chaman, en langue macroqa. (vérifier).
jkîaoùëéyàyœyâ
[Macroqa] Arbuste aux fruits rouges dont raffolent les cabiais mais qui provoque des effets diurétiques irritants chez ceux-ci, les faisant jusqu’à gémir durant la miction (d’où son nom). (vérifier).
jaguar
Quasi menacé sur l’annexe I de la CITES, le jaguar (Panthera onca) est un mammifère carnivore de la famille des Felidae. C’est l’un des cinq « grands félins » du genre Panthera, avec le tigre, le lion, la panthère des neiges et le léopard. Son aire de répartition actuelle s’étend du Mexique à la majeure partie de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, jusqu’au nord de l’Argentine et du Paraguay. Hormis des errances occasionnelles de spécimens originaires du Mexique, le jaguar est une espèce extirpée des États-Unis depuis le début des années 1970. En France sa présence à l’état sauvage se limite à la Guyane. Ce félin tacheté ressemble physiquement au léopard, mais il est généralement plus grand et d’apparence plus massive. En outre son habitat et son comportement sont plus proches de ceux du tigre. Bien que la forêt tropicale dense constitue son habitat de prédilection, le jaguar s’accommode d’une large variété de milieux ouverts et boisés. Il est fortement associé à la présence de l’eau et, comme le tigre, il aime nager. C’est un prédateur solitaire qui chasse à l’affût, tout en étant opportuniste dans la sélection des proies. C’est aussi un superprédateur qui joue un rôle important dans la stabilisation des écosystèmes et la régulation des populations qu’il chasse. Il a développé une puissance de morsure exceptionnelle, même par rapport aux autres grands félins, ce qui lui permet de percer les carapaces des reptiles et d’employer une méthode de mise à mort inhabituelle : il mord directement le crâne de sa proie et porte ainsi un coup fatal au cerveau.
Le jaguar est une espèce quasi menacée (NT) selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et ses effectifs sont en baisse. Il est notamment menacé par la destruction de son habitat, plus ou moins liée à la fragmentation écopaysagère. Alors que le commerce international des jaguars ou de leurs dérivés est interdit, cet animal est encore régulièrement chassé par l’humain, en particulier lorsqu’il entre en conflit avec les éleveurs et les agriculteurs d’Amérique du Sud. Bien que de plus en plus réduite, son aire de répartition reste large. Compte tenu de sa répartition historique, le jaguar a figuré en bonne place dans la mythologie de nombreuses cultures amérindiennes, notamment celles des Mayas et des Aztèques.
japu
JAPU, ou JUPUJUBA, s. m. (Ornithol. exot.) oiseau du Bresil de la classe des pic-verds. Tout son corps est d’un noir luisant, avec une grande moucheture jaune sur le milieu de chaque aîle, et une rayure semblable près du croupion. On admire l’adresse & la délicatesse avec laquelle il forme son nid qui pend à l’extrémité des branches d’arbres. Ray, Ornitholog. p. 98. (D. J.) > Source.
Jarawa
Les Jarawas (en jarawa : Ya-eng-nga) sont un peuple andamanais des îles Andaman dans l’océan Indien, les derniers autochtones survivants de la grande île du sud. Ils sont au nombre d’environ 400 personnes. « Une grande route traverse désormais leur forêt, déplore Sophie Baillon, porte-parole de l’ONG Survival International. Et certains voyagistes se sont mis à organiser des safaris humains, proposant aux touristes de distribuer des biscuits et des bonbons aux Jarawas ».
Jus de graine
Le week-end pascal en Guyane, les graines de palmiers sont à l’honneur. L’awara tient la dragée haute pour le fameux bouillon mais le wassai, le comou ou encore le patawa deviennent des denrées précieuses le vendredi saint pour accompagner le couac, le poisson salé, roti et autres accras de légumes. > Source.
K —-
kàäntïùnée
[Macroqa] Vaste case destinée aux repas collectifs durant les travaux collectifs (miùïñgg-ùàâ).
K-bis
L’extrait K ou Kbis permet à un entrepreneur ou une entreprise de justifier son inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS) et de prouver son existence légale. Ce document peut être obtenu en ligne gratuitement par le chef d’entreprise.
kalakona
[Arawak] Dindon noir de grande taille.
kalali
Bière d’igname « Igname » est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs espèces de plantes appartenant au genre Dioscorea, famille des Dioscoreaceae, cultivées dans toutes les régions tropicales du globe terrestre, dans un but alimentaire, pour leurs tubercules riches en amidon. Le terme désigne aussi le tubercule lui-même consommé comme légume-racine. En Amérique du Nord et au Canada, ce qu’on appelle igname est souvent en fait une patate douce. Les ignames sont une culture importante dans le monde. La récolte annuelle est d’environ 74 millions de tonnes sur presque 9 millions d’hectares répartis dans 56 pays. Cette culture a néanmoins régressé devant celle du manioc, plus facile à cultiver selon les variétés, les sols… Les tubercules riches en amidon sont consommés presque exclusivement dans les régions tropicales. Les ignames se consomment cuites, braisées, ou frites1. Selon les espèces et variétés, le goût est très variable, très agréable, tendre et sucré dans certains cas, farineux, à goût de châtaigne le plus souvent. En Afrique, certaines espèces sont âcres ou amères, mais non toxiques. Les espèces d’igname alimentaire Dioscorea polystachya et Dioscorea alata sont également consommées sous forme d’extrait en complément alimentaire. Les peuples autochtones en font également de la bière traditionnelle, tel le kalali de Guyane.
kalawachi
Hommage aux esprits. Kalawachi: plante verte à fleurs jaune donnant un fruit et contenant des graines qui, séchées, sont mises dans un panier tressé qu’on agite pour produire un son. Cet instrument est utilisé lors de cérémonies funéraires. > source Centre amérindien kalawachi sur Facebook.
kalimbé
(Régionalisme) Vêtement traditionnel des amérindiens de Guyane. « Les hommes sont vêtus d’un calimbé, les femmes d’une serviette de toilette nouée autour des reins ». — (François Colin, Mes chemins en Guyane: La frontière – Le chemin des émerillons, 2014)
kanmoungwé
Tambour créole.
kambo
Notule à ccompléter. Rituel à base de poison de grenouille. > Source.
kamuyu
Terre de couleur ocre-jaune utilisée en poterie.
kapiten
Voir capitèn, Grand Man…
kapokier
Notule à compléter.
kaseko
Danse. Le Kaseko (cassé-corps) est un genre musical du Suriname. Il est né d’une fusion de nombreux styles populaires et folkloriques issus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Le terme Kaseko viendrait de Kasékò, une danse créole de Guyane. Elle s’est développé dans les années 1900. Elle est liée à d’autres styles locaux comme kawina; comme eux, ils utilisent l’expression et le style de contrafrase accompagné de rythmes complexes. Les instruments comprennent des tambour, du saxophone, de la trompette et du trombone Kaseko a d’abord évolué à partir de Bigi Poku, qui était un style des années 1930 exécuté en les festivals, fortement influencé par le jazz Dixieland. Plus tard, le calypso, la samba, le rock ‘n’ roll et d’autres styles ont laissé une influence. Dans les années 1970, les expatriés surinamais, vivant aux Pays-Bas, popularisent le kaseko.
katouri, katuri
Hotte en feuille de palmier tressé.
kayamb
Le kayamb, kaiamba, caïambe ou maravanne (à Maurice) est un instrument de musique utilisé dans les Mascareignes pour jouer le séga et le maloya. C’est un instrument de percussion idiophone. On le décrit comme un hochet en forme de radeau : c’est un idiophone par secouement. Il a comme nom kayamb à La Réunion, raloba ou kaiamba à Madagascar, m’kayamba aux Comores, maravan à l’île Maurice, chikitse au Mozambique et kayemba au Kenya. Il s’agit, à quelques différences près, du même instrument, malgré les différences de taille et d’appellation d’un pays à l’autre. C’est un instrument qui, à lui seul, incarne l’âme de la musique réunionnaise : il résume toute l’histoire de l’île, l’héritage des esclaves dans les plantations de cannes à sucre. Ce sont eux qui ont construit les premiers kayambs avec ce qu’ils trouvaient dans les champs : du bois, des graines et des tiges de fleur de canne.
Kayapo
Les Kayapos (également orthographié Kayapós, Caiapós ou encore Kaipo), dont l’auto-dénomination est Mebêngôkre, sont un peuple indigène du Brésil et l’une des 17 nations résidant dans la vallée du Rio Xingu, occupant un territoire1 de plus de 13 millions d’hectares dans cinq terres indigènes contigües (Kayapó, Menkragnoti, Badjonkôre, Baú, Capoto/Jarina) et quatre autres isolées (Las Casas, Xikrin do Catete, Kararaô et Trincheira/Bacajá)2, au sud du bassin de l’Amazone, dans les plaines des États du Mato Grosso et du Pará. Ils parlent le kayapo, l’une des langues. 675 Kayapos sont recensés en 2014 (données siasi/sesai), dispersés dans diverses tribus (Kayapo Gorotire, Xicrin, Metyktire, Kuben-Kran Ken ou Txucarramae) qui vivent sur des territoires indigènes des États brésiliens du Pará et du Mato Grosso. Ils mènent un combat médiatique depuis 1973, lorsque le cinéaste belge Jean-Pierre Dutilleux réalisa un documentaire sur les Txucarramae intitulé Raoni. Le chanteur Sting s’est intéressé à leur cause.
kîïrïbêèétt
[Macroqa] Liane hallucinogène.
kikiwi
(Guyane) Nom vernaculaire du tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus), espèce de passereau de la famille des Tyrannidae implantée en Amérique latine. Un kikiwi vint se poser sur la liane de maracuja. — (Yves-Marie Clément, Nathalie Clément, L’or assassin, 2018) L’eau s’évapore sur le sol, le bois flambe plus aisément, les kikiwis, les aras et autres volatiles colorés chantent de plus belle, les moustiques se cachent, et les sourires éclairent les visages. — (Marc Vadell, Le Dieu et la bête, page 70, Publibook, 2006)
kinkajou
Le Kinkajou (Potos flavus) est un mammifère arboricole et nocturne de la forêt humide des Guyanes, de l’Amazonie, des Andes et de l’Amérique centrale.jAnimal étrange même pour les autochtones, le Kinkajou est longtemps resté inclassable. Très lointain parent, de même que le coati, du raton laveur et plus encore du panda roux, il a mis à rude épreuve les naturalistes élaborant une nomenclature scientifique et reste une curiosité biologique parmi les carnivores non carnassiers, tant par sa physiologie, qui le fait ressembler à un primate élastique, que par son comportement, en particulier son langage sifflé et sa polyandrie, liée à une transmission patrilinéaire des territoires. De multiples mythes témoignent de la fascination qu’il a toujours exercée et qui ne laisse pas d’interroger les rapports entre l’homme et la Nature. Aujourd’hui plus précisément, le Kinkajou reste emblématique des questions de la pérennité des milieux tropicaux et du risque sanitaire associé aux animaux exotiques.
kîùûùq
[Macroqa] 1- Postérieur humain. 2- Tête de VaniVani le matin au réveil.
konoté
[VaniVani] Homme efféminé.
kôtlett
[VaniVani] Part d’un individu dans le système familial vaniVani.
koulawa
Broméliacée dont on tresse les fibres pour fabriquer des cordes, pour la pèche, par exemple.
kounana
« Vannerie en forme de tortue, polychrome, à laquelle on a attaché par le corps une centaine de fourmis » (Gilles Del Pappas) appliquée sur le torse de celui qui passe son maraké.
koupé
[Régionalisme] Coupé.
Kouyouli
[Wayaña] Kouyouly est le créateur des eaux, des premiers hommes et peut-être des yoloks.
Krobka
Ladislas Krobka est un personnage qui traine dans tous les romans de Francis Mizio.
krobo
Forme de geste dans une danse créole. (Sinon les Krobo homonymes sont une population d’Afrique de l’Ouest vivant au Ghana et en Côte d’Ivoire. Ils font partie du groupe Adangme). Voir nikà.
kuarup
Tournoi de lutte et célébration des funérailles des grands chefs disparus dans l’année chez les Yawalapitis, Amazonie brésilienne.
Kueva
Variété alternative au Cuenca.
kusiwa
[Wayãpi] Art graphique. Inscrit en 2008 (3.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (originellement proclamé en 2003). Les motifs de cet art graphique, appelés kusiwa, sont tracés à l’aide de résines odorantes mélangées à de la teinture végétale rouge extraite d’une plante, le roucou. La complexité du kusiwa est telle que le niveau technique et artistique nécessaire pour maîtriser l’art du dessin et préparer la teinture ne peut être atteint, selon les Wajapi, avant l’âge de quarante ans. Les motifs les plus récurrents sont le jaguar, l’anaconda, le papillon et le poisson. Ils évoquent la création de l’humanité et prennent vie à travers les nombreux mythes qui entourent l’apparition de l’homme. Ce graphisme corporel, étroitement lié à des traditions orales amérindiennes, revêt de multiples significations socioculturelles, esthétiques, religieuses et métaphysiques. Le kusiwa constitue de fait la structure même de la société Wajapi et sa signification va bien au-delà de sa dimension artistique. Ce répertoire codé de connaissances traditionnelles ne cesse d’évoluer grâce à un renouvellement constant des motifs, par réinterprétation ou invention. Bien que les Wajapi soient installés sur un territoire protégé, leur mode de vie traditionnel, notamment la pratique du kusiwa, risque de perdre son sens symbolique, voire de complètement disparaître. Une telle altération ébranlerait profondément les repères sociaux et cosmologiques de la communauté. Le principal danger vient du désintérêt des jeunes générations, de la diminution du nombre de Wajapi experts en kusiwa et de l’indifférence de la société dans son ensemble. > Source.
kumu, comou
Palmier dont on extrait du jus du fruit. http://www.biotechno.fr/IMG/pdf/v2.2.pdf Le jus se boit avec du couac. Kumu, chez les Amérindiens.
kunu
« Dans la tradition noire–marron, esprit de vengeance provoque par un meurtre passe, qui poursuit le matrilignage du coupable pour l’éternité. » (Colin Niel)
kuuk
[VaniVani] 1- Partie postérieure de l’être humain. 2 – Tête de Macroqa au réveil.
kwata, ouata
Atèle, singe araignée noir. Singe de grande taille, au pelage long entièrement noir, caractérisé par des membres et une queue préhensile très longs et puissants. Face nue rose à rouge. Tête plutôt petite, étroite au sommet, avec des poils pointant de part et d’autre au-dessus des oreilles. Queue très poilue et robuste à la base, nue sur la face interne vers le dernier tiers, plus fin, qui constitue la partie préhensile. Mains à 4 doigts fonctionnels seulement et un pouce rudimentaire. Les atèles ont un taux reproducteur très faible (un petit tous les quatre ans seulement). Ceci qui explique leur rapide diminution dans les zones où ils sont chassés. Déplacement en haute ou moyenne canopée, souvent de manière caractéristique en suspension par les bras et balancements. Se servent beaucoup de la queue comme d’un cinquième membre. Ils vivent en troupes pouvant être nombreuses (plusieurs dizaines), qui se fragmentent fréquemment, et se nourrissent essentiellement de fruits. Dans les zones peu fréquentées, les atèles peu farouches jettent fréquemment des petites branches, ou fruits sur les intrus. Source : https://guyane.ofb.fr/especes/878/
kwepi
Cendres utilisée en poterie pour purifier la terre, issues d’un arbre de la forêt brûlé à cet usage.
L —-
labret
compléter
lamantin
Les lamantins (Trichechus) sont un genre de gros mammifères aquatiques herbivores, au corps fuselé, vivant en eaux littorales peu profondes, dans les lagunes ou l’embouchure des fleuves et les marais côtiers de la zone tropicale de l’océan Atlantique. Ce sont des animaux paisibles qui ont besoin d’une eau à une température d’au moins 20 °C pour vivre. Leur large mufle et leur mode d’alimentation (brouteur) leur vaut parfois d’être surnommés « vaches de mer » ou « vaches marines ».
lance–monitor
« Canon à eau utilise pour décaper les argiles lors de l’exploitation de l’or alluvionnaire. » (Colin Niel).
laterite
Roche rouge ou brune, qui se forme par altération des roches sous les climats tropicaux.
layon
Sentier forestier.
lémurien
Notule à compléter.
leishmaniose
Notule à compléter.
lomotpë
Rite d’initiation améridien : épreuve d’applications d’insectes marquée par l’exécution de chants anciens et la levée du deuil.
léko
Danse créole.
lepéteu
[VaniVani] Nom vulgaire donné par les VaniVani à l’arbre Hura Crepitans, sacré Tàpâpùkitï chez les Macroqa.
lèpoïn
[Macroqa] Propositions de sujets dont il faut parler
leptodactylus
Grenouille à très grandes pattes arrière. Amphibien. Compléter.
leptospirose
Compléter
lérol
Danse créole.
letwu
[VaniVani] Partie charnue chez les VaniVani que l’on retrouve dans le vanivanisme : « Bouge-toi letwu ».
Lokono
Les Lokono, également appelés Arawak ou Lokono-Arawak se nomment eux-mêmes Loko qui signifie « être humain » et Lokono au pluriel. Dans leur rapport avec les étrangers, ils se désignent comme étant des Arawak. Le nom Arawak correspond aussi à la famille linguistique qui englobe de nombreux groupes amérindiens d’Amazonie dont les Palikur. Ils composent une des six tribus amérindiennes de Guyane d’origine arawak. Les Arawak ou Lokono s’installent en Guyane Française au Ier siècle. Ils viennent de l’ouest après avoir migré de l’Amazonie centrale à l’Orénoque. Certains continuent leur voyage vers les Antilles au nord et les autres s’installent à l’est vers les 5 Guyanes. L’arrivée des amérindiens Kali’na au Xe siècle venus de l’Amazone provoque quelques conflits. Dès la fin du XVIIe siècle, ils tiennent un rôle capital dans la colonisation. Vivant principalement sur le littoral, ils fournissent notamment des vivres aux colons. En 1596, Les Arawak dominent l’île de Cayenne mais leur faible population en comparaison à la population Kali’na les fait pratiquement disparaitre.
louneje bar
[VanivVani] Lounge bar vaniVani.
loutre
La Loutre géante, Loutre géante du Brésil ou Loutre géante sud-américaine (Pteronura brasiliensis) est un mammifère carnivore d’Amérique du Sud. C’est le plus grand représentant de la famille des Mustelidae, et l’unique représentant du genre Pteronura. Contrairement aux autres mustélidés, la Loutre géante vit en groupes familiaux comprenant trois à huit membres. Le groupe familial est centré autour du couple reproducteur et est très soudé. Bien que généralement paisible, c’est une espèce territoriale et on peut parfois observer des agressions entre groupes. La Loutre géante est un animal diurne, actif uniquement pendant la journée. C’est l’espèce de loutre la plus bruyante et elle utilise des cris bien distincts pour signaler un danger, montrer son agressivité ou rassurer. La Loutre géante peut se rencontrer dans toute la partie centrale et septentrionale d’Amérique du Sud. Elle est particulièrement bien présente le long de l’Amazone et dans le Pantanal. Sa répartition a été fortement réduite au cours du temps et est aujourd’hui discontinue. Des décennies de braconnage, notamment pour sa fourrure, qui ont connu un pic dans les années 1950 et 1960, ont fait fortement diminuer sa population. L’espèce est considérée comme menacée depuis 1999 et on estime la population à moins de 5 000 individus à l’état sauvage. Les Guyanes sont la dernière véritable place forte pour cette espèce, qui est l’un des mammifères des tropiques en grand danger d’extinction. La dégradation de son habitat est le risque majeur qui la menace. La Loutre géante demeure également rare en captivité avec seulement 60 animaux détenus en 2003. La Loutre géante est bien adaptée au milieu aquatique. Ainsi, elle possède une fourrure épaisse et imperméable, une queue semblable à une aile et des pieds palmés. Elle apprécie particulièrement les rivières et ruisseaux d’eau douce, qui inondent occasionnellement les terres alentour, et peut également vivre à proximité de lacs. Elle bâtit d’importants gîtes proches de l’eau, en coupant de grandes quantités de végétation. Elle se nourrit principalement de poisson, notamment de carassins et de poissons-chats, et mange également parfois des crabes. Elle n’a pas réellement de prédateurs mis à part l’Homme, mais entre en compétition dans sa niche écologique avec la Loutre à longue queue et le caïman.
M —-
macareux
Les macareux (les Fraterculini) sont une tribu d’oiseaux marins charadriformes de la famille des alcidés. Les macareux ont tous un plumage noir et blanc et le bec coloré. Ils vivent en colonies dans les régions tempérées fraîches de l’Atlantique Nord et du Pacifique. La particularité la plus flagrante de ces oiseaux est leur gros bec : comprimé latéralement en forme de triangle et très coloré en période nuptiale. Après la période de reproduction, les plaques colorées tombent et le bec devient plus petit, plus terne et plus sombre.
macharon
Poisson d’eau douce. (Mâchoiron est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs espèces de poissons de familles et de genres différents )
Macrôãàqùöâ
[Macroqa] Langue des Macroqa.
Maïpolina
Sur l’Oyapok, un serpent à tête et à poitrine de femme, le Maipolina, sévit et terrorise les Oyampis. « Un indien m’a raconté qu’il a assisté impuissant à la disparition d’un de ces camarades, m’a dit avoir vu le monstre remonter à la surface pour recracher les boyaux de son infortuné compagnon ! Ce même animal existe également dans d’autres cultures, dont les Bonis, sous d’autres noms. Au XVIIIe siècle, un missionnaire décrit un monstre nommé Aypa. Une sorte de tigre avec de grosses défenses, une tête et un cou recouvert de poils et un corps de poisson couvert d’écaille… » > Source.
maïpouri
Le tapir du Brésil, parfois appelé tapir terrestre, (Tapirus terrestris) est un mammifère de la famille des Tapiridae de taille moyenne à grande (2 mètres de long), pour une hauteur au garrot de 1 mètre pesant jusqu’à 300 kg (généralement de 150 à 250 kg). C’est la seule espèce de tapir classée « vulnérable », et non « en danger ». En France, sa présence à l’état sauvage se limite à la Guyane où il est aussi appelé maïpouri. Le tapir du Brésil adulte pèse généralement entre 150 et 250 kg. Sa taille au garrot est comprise entre 77 et 108 cm. Les femelles sont un peu plus grande que les mâles. La longueur du corps peut atteindre 221 cm chez les femelles contre 204 cm chez les mâles. Au sommet de leur crâne se trouve une crête sagittale qui débute au niveau des yeux et qui se prolonge le long du cou. Cette crête est recouverte d’une crinière courte. Le pelage des adultes varient du brun foncé au rouge. Celui des jeunes est brun rayé horizontalement de blanc. Ces rayures disparaissent avec l’âge ; aux alentours de 7 mois. Leurs pattes sont composées de 4 doigts couvert d’ongle. Ils possèdent également un proboscis. Cet appendice est composé de tissus mous ; la composition du museau des tapirs est plus faible en muscle et en cartilage que la plupart des autres ongulés. Les molaires du tapir sont lophodontes et suivent la formule suivante: 3/3, 1/1, 4/3, 3/3 = 42.12
makkok, makoko
Épinard sauvage.
malasija
Pastèque, chez les Amérindiens.
malarone
« Médicament utilisé comme anti-paludéen oral. » (Colin Niel).
maluwana
Ciel de case (voir ce mot).
Mama-Béate
Surnom de l’ASD.
Mamadilo Mère-De-L’eau
La mae de agua, « la mère de l’eau », Mamandilo en Guyane est à rapprocher de la Mamy water africaine. C’est tout bonnement notre sirène mythique revisitée. La Mamadilo attire par ses chants les imprudents. Son regard les fascine et elle les entraîne sous les eaux du fleuve à jamais. Notre sirène n’est en fait que notre paisible et très rare car en voie d’extinction, lamantin de l’Amazone. > Source.
mañdèanôîù
[Macroqa] Art martial macroqa fondé sur une philosophie de l’évitement, de la fuite dite « offensive » et, du coup, du coup en traître.
mangouste
Les Herpestidés (Herpestidae) sont une famille de carnivores féliformes plus communément appelés mangoustes. Les herpestidés ont une face et un corps allongés, des oreilles petites et rondes, des pattes courtes et une queue longue et effilée. La plupart sont tachetées ou grisonnantes ; un petit nombre a une fourrure bien marquée. Leurs griffes ne sont pas rétractiles et elles les utilisent surtout pour creuser la terre. Moins diversifiées que les viverridés, cette sous-famille regroupe une trentaine d’espèces africaines et asiatiques vivant dans des habitats divers qui vont des forêts ouvertes aux savanes, aux régions semi-arides et aux déserts. Elles sont principalement terrestres, mais quelques-unes sont aquatiques ou semi-arboricoles.
Mangues
Notule à compléter.
Mante religieuse
Notule à compléter.
Mapucho
Tabac chamanique (Pérou, notamment).
maraï
Gibier Notule à compléter.
maraké, màrékêè
Rituel de passage initiatique des adolescents chez les Amérindiens (se dit màrékêè chez les Macroqa).
marika
Arbre. Notule à compléter.
maripa
Attalea maripa est une espèce de palmiers sud-américains de la famille des Arecaceae. Il est connu en Guyane sous les noms de maripa (créole guyanais), inajá ou anajá (portugais brésilien), maripa, malipa (kali’na), kahikti, arawakagta (palikur), malipa (teko), malipa (wayana), inaya, malipa (wayãpi), maipa (aluku). Il produit des fruits jaunes comestibles ovoïdes oblongs avec une pulpe de couleur crème. Il grandit jusqu’à 35 mètres et peut avoir des feuilles ou frondes de 10 à 12 mètres de long avec une inflorescence interfoliaire. Ce palmier produit de grandes coques utilisées comme plats pour disposer fruits ou objets ou comme objet de décoration. > Source.
marronage
Fuite d’un esclave hors de la propriété de son maitre à l’époque coloniale. On le disait alors « marron », ou « nègre marron ».
Masaî, Maasaï
(également écrit Massaï, Masaï ou Maassaï) constituent une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya et au nord de la Tanzanie. Les Maasaï appartiennent au groupe des sociétés nilotiques et ont émigré depuis le Sud du Soudan vers le xve siècle, accompagnés de leur bétail domestique. Le fait qu’il occupe de nombreux parcs animaliers d’Afrique de l’Est a probablement contribué à faire du peuple maasaï l’un des plus connus du grand public occidental. Les Maasaï maintiennent leurs traditions culturelles tout en prenant part aux forces économiques, sociales, et politiques contemporaines, dans la région et au-delà. En Tanzanie, les populations Maasaï subissent depuis début 2013 des tentatives d’expropriation de la part du gouvernement du président Jakaya Kikwete.
mastigodryas
Serpent dit « Chasseur des jardins », aglyphe, diurne et arboricole.
Mastok
[VaniVani] Créateur du monde selon les VaniVani.
matoutou
La mygale Matoutou, Avicularia metallica, est une espèce d’araignées mygalomorphes. La mygale Matoutou est une araignée arboricole. Elle produit de la soie à usages multiples : fabrication de toiles-tapis de sol pour muer, de loges de ponte pour garder les cocons remplis d’œufs, de toiles en nappe ou en tube comme refuge ou parfois comme piège pour capturer de grosses proies. La Matoutou tisse une toile de soie blanche en tube pour se reposer, se reproduire et pondre. En cas de menace face à un prédateur, elle peut projeter des soies urticantes en frottant ses pattes arrière contre son abdomen.
Classe, ordre et famille : arachnide, aranéides, théraphosidés
Durée de vie : jusqu’à 10 ans
Taille & Poids : 6 à 7 cm, environ 100 g
Incubation : 7 à 12 semaines, un cocon présentant 70 à 200 œufs
Habitat naturel : forêt tropicale humide
Régime alimentaire : insectivore
Région d’origine : Amérique du Sud, notamment Guyane et Surinam. > Source
Sinon le Le matoutou (ou matoutou de crabe) est un plat martiniquais à base de crabe de terre (souvent Cardisoma guanhumi, le crabe de terre commun, ou Ucides cordatus, le crabe à barbe), l’équivalent du matété a Kwab guadeloupéen.
Mbyá
Les Mbyá, également appelés Mbyá Guaraní (en Mbyá : mby’as), sont une branche du peuple guarani qui vit en Amérique du Sud, sur un vaste territoire qui traverse le Paraguay, le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay. En raison de leurs similitudes linguistiques et de leurs rituels similaires, les linguistes et les anthropologues considèrent le Mbyá, ainsi que le Pai Tavytera, le Guaraní bolivien oriental, les Guarayos, le Chané et d’autres, comme un sous-groupe du peuple guarani. Bien qu’ils soient maintenant connus sous le nom de « Mbyá », ils se désignent eux-mêmes comme « Nhandeva », un mot qui signifie « nous » ou « notre peuple », qui est également le nom utilisé à l’intérieur par divers autres peuples guarani. Un autre groupe de ce type, souvent appelé par les ethnographes le Nhandeva, est appelé « Chiripá » par les Mbyá, et les deux groupes revendiquent chacun un statut exclusif de véritable Guaraní. Le nom rituel utilisé par les Mbyá pour se référer à eux-mêmes est Jeguakava Tenonde Porangue’í, qui signifie « le premier élu pour porter la parure sacrée de plumes » ou « le premier orné ».
medecine man
[Macroqa] Titre ronflant macroqa pour une sorte de rebouteux.
merle leucomèle
Le Merle leucomèle (Turdus leucomelas) ou grive à ventre pâle, est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae.. Il mesure environ 23 cm.\ Ses ailes et son dos sont marron, son ventre beige, sa nuque et sa calotte grises. Sa gorge blanche est finement rayée de noir. Comme de nombreuses espèces appartenant au genre Turdus, le Merle leucomèle émet un chant clair et très mélodieux. Il chante généralement à faible hauteur caché dans la végétation. Il lui arrive parfois de chanter le haut d’une citerne ou du toit d’une maison. Habitat : Le merle leucomèle vit dans les bosquets parsemant les savanes. Il peuple également les villes et les villages où il fréquente les pelouses, les haies et les jardins. Répartition : son aire s’étend sur le nord et l’est de l’Amérique du Sud. Le merle leucomèle est très commun sur le littoral guyanais mais est absent de l’intérieur des terres.
miriti
Espèce de palmier.
mitu
Le Hocco de Spix (Mitu tomentosum) est une espèce d’oiseau de la famille des Cracidae. Cet oiseau est rencontré au Brésil, en Colombie, en Guyane et au Venezuela. Son habitat naturel sont les forêts tropicales et subtropicales humides de basse altitude.
miùïñgg-ùàâ
[Macroqa] Journées de travaux collectifs.
mmiàœûe
[Macroqa] Performance musicale macroqa
mocou-mocou
Notule à compléter.
Molokot
Esprit des eaux wayaña.
mombin
Le prunier mombin (Spondias mombin) est un arbre d’origine néotropicale appartenant à la famille des Anacardiaceae, que l’on rencontre depuis les régions semi-arides du Mexique, et du Pérou, jusqu’au Brésil, et en Guyane, en passant par les Antilles. Il est parfois cultivé (notamment dans le Nord-est Brésilien), pour ses fruits comestibles appelés mombins, qui peuvent être utilisés dans la confection de punch. Cet arbre a été naturalisé dans certaines régions d’Afrique, d’Inde, du Bangladesh, du Sri Lanka, d’Indonésie, des Bahamas, et d’autres îles des Caraïbes. Le fruit est une drupe jaune ovoïde, d’une taille comprise entre une prune et un citron, recouverte d’une peau coriace renfermant une fine couche de pulpe autour d’un gros noyau. Cette chair présente une saveur agréable, légèrement acidulée et astringente, et à l’odeur suave très forte.
Morpho
Papillon fréquent en sous-bois, célèbre pour ses ailes d’un bleu métallique.
moucaya
Palmier. Le moucaya (Acrocomia Aculeata) se rencontre fréquemment sur le littoral guyanais. Il est également répandu dans toute l’Amérique, du sud du Mexique au nord de l’Argentine. Il résiste bien à des climats un peu secs, et on le trouve également aux Antilles. Hélas, il a été là-bas presque éradiqué à cause de ses épines. En Guadeloupe, il en reste quelques exemplaires, qui forment même une sous-espèce distincte : Acrocomia Karukerana. > Source Ce palmier a une hauteur de 15 à 20 mètres, et arbore des palmes vert clair, qui portent de longues et fines épines sur leur milieu. Le jeune moucaya porte des épines sur son tronc, mais les perd en vieillissant. Il a une belle inflorescence couleur crème, et fait des grosses grappes de fruits verts et ronds, quasiment de la taille des awaras. Vous pouvez en apercevoir facilement à Montjoly près du rond-point des Ames-Claires, sur la pointe des Roches à Kourou, et le long de la RN1, surtout entre Bellevue et Organabo.
Un fruit difficile à manger et peu valorisé : Le moucaya ne se laisse pas facilement déguster. Il est aisé d’en ramasser autour de l’arbre, mais il faut ensuite casser sa coque verte pour découvrir la chair jaune, compacte et filandreuse, qui entoure le noyau. Même s’il intéresse peu, son goût se compare à celui d’un avocat, et il fait le régal des agoutis. Pourtant, nous ne devrions pas nous détourner du moucaya : c’est un fruit très nourrissant, dont l’amande a une teneur élevée en protéines. Au Brésil, il est largement utilisé par les habitants pour leur propre alimentation, et celle des animaux domestiques. En Guyane, les nombreuses propriétés de ce fruit ont été étudiées notamment par Didier Béreau, maître de conférence en chimie à l’université de Guyane, qui a fait sa thèse de doctorat sur plusieurs fruits de palmiers. Une présentation de ses travaux a été faite au public en avril 2012 lors d’un café des sciences. Les moucayas se récoltent sur une large période, qui va d’avril à octobre. Alors que ceux de Buzaré ont donné leurs fruits dès le mois dernier, bien d’autres n’ont pas encore commencé > Source.
moucherolle-à-long-brin
La Moucherolle à longs brins (Colonia colonus), également appelé Moucherolle à raquettes, est une espèce de passereaux de la famille des Tyrannidae. C’est la seule espèce du genre Colonia.
mouche-sans-raison
(Guyane) Sorte de guêpe de la Guyane française.
« Il n’en est pas de même de la Mouche sans-raison [sic] dont le nom indique assez le caractère et la manière d’agir; […] Il suffit de se trouver sur leur route ou à portée de leur nid pour qu’elles se jettent sur vous avec fureur. Leur piqûre cause une douleur très vive et les animaux n’en sont point à l’abri. » — (Louis A. de Galard-Terraube, Tableau de Cayenne ou de la Guiane Française, page 145, an VII (1799)
« Au moment où les yeux ardents, la bouche largement ouverte, il attendait que son partenaire eut absorbé sa ration, la mouche-sans-raison s’était introduite jusque dans sa gorge. » — (Louis Boussenard & Jules Descartes Férat, Les Robinsons de la Guyane, page 279, Librairie Illustrée, 1892)
« Nous tombons sur des mouches-sans-raison. C’est la même chose que lorsqu’on est aux prises avec un essaim d’abeilles. » — (Albert Londres, L’Homme qui s’évada, page 116, Les éditions de France, 1928).
Mouton-paresseux
Gibier. Notule à compléter.
moutouchi
Nom vernaculair en Guyanee générique de différents palétuviers Le moutouchi est un arbre caractéristique de la mangrove et des bords de rivières. C’est un bois de Guyane Française, mais on le trouve aussi au Guatemala, au Nicaragua, en Colombie et à Porto-Rico. Bois utilisé pour la fabrication de meubles artisanaux et en art bushinenge.
moyu
[Wayãpi] Nom de l’anaconda chez les indiens Wayãpi.
mulets
Poisson. Gibier. Notule à compléter.
mutum
Dindon du genre hocco.
mygale de Leblond
Énorme araignée. Notule à compléter.
myrmidon
Cyclopes didactylus, couramment appelé Myrmidon, Fourmilier nain, Petit fourmilier ou Lèche-main (en Guyane), est la plus petite espèce de fourmilier, il mesure entre 32 et 52 cm de long. Il est couvert d’une fourrure brun doré. Ses mâchoires sont incurvées de manière à former un tube court, et il se nourrit de termites et d’autres insectes. Exclusivement arboricole, il a une queue préhensile. Par ailleurs, Les Myrmidons (en grec ancien Μυρμιδόνες / Myrmidónes, de μύρμηξ / mýrmex qui veut dire « fourmi ») sont un peuple mythique de Grèce. Dans l’Iliade d’Homère ils participent à la guerre de Troie sous les ordres d’Achille. Leur ancêtre éponyme est Myrmidon, un roi de Phthie, fils de Zeus et Euryméduse, princesse de Phthie. Elle fut séduite par Zeus alors qu’il avait pris la forme d’une fourmi. Un mythe étiologique sur leurs origines se fondant sur leur étymologie supposée — en grec ancien le nom s’interprétait « peuple-fourmi », de murmekes, « fourmis » — fut mentionné pour la première fois dans Les Métamorphoses d’Ovide, dans lequel les Myrmidons étaient de simples fourmis ouvrières sur l’île d’Égine. Enfin, Lorsqu’une personne est qualifiée de myrmidon, cela signifie que malgré une petite taille et un comportement inintéressant, elle a une attitude pleine d’ostentation pour se mettre en avant, tout en étant grotesque. Exemple : Regarde-moi ce myrmidon qui braille pour se faire remarquer.
N —-
nâaàwwôùaâkk
[Macroqa] « N’importe quoi. »
nana
Ananas, chez les Amérindiens.
napëk
1- Igname, chez les Amérindiens.
2 – [VaniVani] Cocktail détonant à base d’igname.
napi
Patate douce chez les Amérindiens.
Ndjuka
« Peuple noir–marron installé sur le Tapanahoni et dans la région de Grand-Santi. » (Colin Niel).
Bushinengués (ou Businenge) — littéralement, les « Noirs des forêts », aussi appelés « Noirs marrons » — issus de descendants d’esclaves africains évadés des plantations néerlandaises aux xviie et xviiie siècles4. Les Ndjukas vivent au Suriname et en Guyane française sur les berges du Maroni, mais aussi au nord-est du Guyana dans la région de Berbice Oriental-Courantyne près du fleuve de Courantyne à la frontière surinamienne. Ils parlent le ndjuka ou un créole local et pour certains pratiquent encore la polygamie5. Cette population est en forte voie d’occidentalisation (d’acculturation selon Diane Vernon, et de créolisation6,7 selon Marie-José Jolivet, anthropologue à l’IRD8). Leur langue est actuellement un créole fortement dérivé de l’anglais, à environ à 90 %, assez proche de celui parlé par les Saramacas pour qu’ils puissent se comprendre. Le ndjuka (appelé aussi ndyuka, aucan ou aukan) est un créole basé sur l’anglais parlé au Suriname et dans l’ouest de la Guyane française. C’est la langue de la communauté Ndjuka (ou n’Djuga) vivant le long du fleuve Maroni, dans les régions frontalières entre le Suriname et la Guyane française. Il est le plus souvent considéré comme une simple variante de la langue des Aluku, des Ndjuka et des Paramaka, très largement inter-compréhensibles. Le terme taki-taki est utilisé pour désigner de façon indifférenciée un mélange des diverses langues (comme le ndjuka et le sranan) parlées dans l’ouest de la Guyane française par les descendants Bushinengue des Noirs marrons, dont font partie les Ndjukas, les Alukus, les Paramakas et les Saramakas (mais la langue de ces derniers comporte un important vocabulaire d’origine portugaise), et les Amérindiens dont les langues risquent de disparaître. C’est devenu la langue de communication et d’échange dans l’Ouest guyanais, que presque tout le monde utilise sauf les métropolitains nouvellement arrivés. Le ndjuka appartient aux langues businenge, créoles nés du contact entre les langues des colons (principalement l’anglais) et les langues africaines des esclaves. Ces langues présentent des originalités marquées par rapport à la plupart des créoles, notamment leur système tonal et leur indépendance lexicale vis-à-vis de la langue de base. http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-guyane-les-peuples-du-fleuve-54485056.html
Nenge Tongo
« Langue parlée par les Noirs-Marrons du fleuve Maroni : Alukus, Ndjukas et Paramakas. » (Colin Niel)
nenseki
« Esprit d’un mort qui revient sur une grossesse pour s’incamer en la nouvelle personne comme une trace de lui-même. » (Colin Niel)
nikà
Le Kasékò est une musique guyanaise. C’est un rythme autogène c’est à dire qui a été créé sur place par les Afro-Guyanais. L’apport Africain est indéniable, mais il s’est transformé en fonction des nouvelles données culturelles dont s’est enrichie la Guyane.
Les danseurs et leurs « Nika »
Il suffit d’assister à une « swaré tanbou » pour prendre toute la mesure de ce qu’est le Kasékò. Pour saisir le sens de ce mot, il suffit de regarder les couples évoluer au rythme des tambours.
« Kavalyé-a ka bay so nika, é kavalyèr-a ka balansé, tournen-viré ké pavwézé ! » Nika
Effectivement les corps des danseurs, principalement ceux des hommes se cassent. Le Kasékò étant une danse de séduction, les cavaliers se doivent de montrer leur virilité à leurs cavalières par leurs « Nika ». Les « Nika » sont une série de gestes effectués par les danseurs durant leurs évolutions. Ils comprennent différents pas, des sauts, sautillements, pirouettes, une succession d’équlibres et de déséquilibres, où le cavalier feinte la chute, mais toujours contrôlés et maîtrisés.
Un spécialiste précise : « Un “ Nika” est un geste dont l’esthétique est personnelle à chaque danseur qui s’en sert justement afin de personnaliser sa danse. Un bon danseur est celui qui sait exécuter un certain nombre de « Nika » les plus originaux ou les plus gracieux. Certains de ces “ Nika” sont de véritables petites acrobaties qui ont nécessité de nombreuses heures de répétition et une forme physique à toute épreuve […] ». Ainsi il est difficile de distinguer ce qui est propre à la danse de la création du danseur. Les danseurs d’antan s’inspiraient des mimiques, des attitudes, des postures, de la démarche de certains animaux pour créer et personnaliser leurs « Nika ». Ainsi ceux-ci nous ont légué entre autres : le « Nika Makak » (les pas du singe), le « Nika Krobo » (le pas du Vautour), le « Nika Kayman » ou « Nika Léza » (le pas du Caïman ou le pas du Lézard), le « Nika Tamannwè » (le pas du Tamanoir, ou grand fourmilier) le « Nika Awérou » (le pas de la Cigogne)… Sans parler des pas plus « classiques » sauts, sautillements et pirouettes, déjà cités précédemment, des virevoltes, des entrechats, des pas glissés, chassés, les pas du boiteux, de l’homme ivre, « djokoti » (accroupi) etc…
Source : http://www.kaseko.fr/Rythmes/RytmesPrincipaux/kaseko/Kaseko.html
niouli
Variété proche de l’eucalyptus, importé, il a envahi des savanes.
nivrée
Le mot Nivrée désigne à la fois l’ensemble des plantes ichtyotoxiques (toxiques pour les poissons), et la technique traditionnelle de pêche au poison qui utilise une ou plusieurs de ces plantes. Le mot vient probablement du mot « enivré ». Ce type de pêche traditionnelle est pratiqué par de nombreuses communautés Amérindiennes, Créoles, Businenge, etc. Les récits de voyages en Guyane citent la nivrée dès le XVIIe siècle, en décrivant l’utilisation de « bois à enyvrer ». Elle est utilisée actuellement en Amazonie chez les Achuar1, au Guyana2. La technique est décrite par les portugais en 1560 sous le nom de « tupi de timbò».
La nivrée consiste à empoisonner toute l’eau d’une section de rivière, à courant lent, en y battant une liane (« hali hali ») pour en libérer de la roténone, très toxique pour les poissons. La nivrée ne se pratique qu’en saison sèche quand il y a moins d’eau et après un saut sur une zone où le courant est lent. Ainsi, le poison se dilue moins et a le temps d’agir, et il est plus facile de récolter le poisson asphyxié. Les indiens Wayana utilisent principalement des lianes du genre Lonchocarpus dont la sève contient un principe actif, la roténone qui est ichtyotoxique. La liane la plus utilisée, nommée hali-hali en Guyane ne semble pousser que dans la forêt primaire humide du plateau des Guyane, à proximité des cours d’eau. Lorsqu’on la coupe ou l’écrase, une sève blanchâtre très odorante s’en écoule. Un chef d’expédition et quelques hommes partent en forêt récolter les lianes dans un lieu tenu secret. Ces lianes sont ramenées sur le lieu de pêche et écrasées et défibrées à coup de gourdins. Sur l’amont du lieu de pêche choisi, les fibres ainsi obtenues sont placées dans des katuris (sacs de palmes tressés pour la circonstance). Les katuris sont immergés à plusieurs reprises à un mètre de profondeur environ. Les lianes peuvent directement être immergées et piétinées sous l’eau qui devient alors blanche. Le courant diffuse le poison et après quelques minutes à dix minutes environ (selon la dose), les premiers poissons asphyxiés remontent à la surface. L’action de la roténone libérée par les lianes pilées persiste plusieurs heures, après quoi elle est diluée par le courant et dégradée par la température et la lumière. Les poissons de taille suffisante et culinairement intéressante remontent à la surface puis, asphyxiés, meurent et tombent au fond ou sont emportés par le courant. Ceux qui flottent ou sont visibles entre deux eaux sont récupérés plus en aval à partir d’une pirogue ou dans la rivière, à la main ou au harpon. Les enfants plongent parfois sous l’eau pour repérer les poissons tombés au fond.
Les indiens ne le pratiquent qu’en saison de basses eaux, pour que cela ne se diffuse pas de trop, car ils savent que cela bouleverse l’écosystème et ils le laissent se reconstituer.
Noirs-Marron
« Terme regroupant l’ensemble des peuples descendants d‘esclaves noirs révoltés ou enfuis des plantations avant l‘abolition de l’esclavage, et notamment les Ndjukas, Alukus et Paramakas de Guyane. » (Colin Niel)
Appelés aussi Busi Nenge, Bushinenge ou Bush Negroes. Le mot « marron » est issue de « cimarron », mot d’origine espagnole signifiant réfugié dans un maquis. Les Noirs Marrons désignent en Guyane et au Surinam, les descendants des esclaves noirs qui se sont révoltés et enfuis des plantations avant l’abolition de l’esclavage. Ils furent amenés pour servir de main-d’œuvre dans les plantations de cannes à sucre et de café. Ils sont surtout originaires d’Afrique occidentale : Ghana, Bénin et Côte d’Ivoire. D’abord réfugiés en forêt profonde pour éviter d’être repris, ils se sont ensuite installés au bord des grands fleuves, en particulier, le Maroni. Ils sont constitués de 6 groupes ethniques :
Les Bonis ou Alukus
Les Saramacas
Les Paramacas
Les Djukas
Les Kwintis
Les Matawais
On estime leur population à plus de 10 000 (environ 6% de la population Guyanaise, chiffre 2004). Leur société est matriarcale. Ils ne reconnaissent pas la frontière entre le Suriname et la France. Pour eux, le fleuve n’est pas une frontière. Ils vivent principalement de la chasse, de la pêche et de la culture sur abattis. Ils possèdent un Gran Man, sorte de chef spirituel, qui détient les pouvoirs de juge, d’arbitre et de conciliateur. C’est également leur chef religieux. Ils utilisent la pirogue pour se déplacer sur les fleuves. En 1848, l’abolition de l’esclavage mis fin à leur traque et leur permit de vivre en paix.
Ils ont conservé certaines traditions de leur pays d’origine : peintures, danses, musiques. L’art Noir-Marron est caractérisé par l’utilisation de peintures aux couleurs vives et aux formes géométriques. Leur religion est aussi imprégnée de leurs origines africaines.
Ils parlent le Sranan-tongo ou Taki-Taki, mélange de langues africaines, de hollandais, d’anglais, d’espagnol, de portugais et d’hébreux. Sourcce : https://www.guyane-guide.com/zone-guyane/noirs_marrons.htm
O —-
ocelot
L’Ocelot (Leopardus pardalis ou anciennement Felis pardalis) est un félin qui vit en Amérique du Sud et en Amérique centrale. On le rencontre aussi dans le sud-est du Texas, aux États-Unis. En France, la présence du félin à l’état sauvage se limite à la Guyane. Il vit dans différents biotopes : marais, palétuviers, prairies, buissons, forêts tropicales. Il chasse la nuit au sol et parfois dans les arbres. Il est appelé Cunaguaro au Venezuela et Jaguatirica au Brésil. Le mot ocelot, d’origine nahuatl, est un dérivé de ōcēlōtl (prononcer /oːˈseːloːtɬ/), qui se réfère généralement au jaguar (Panthera onca), plutôt qu’à l’ocelot.
ôd’jöùu
[Macroqa] Mélopée de la demande de réunion de palabres.
Oglala
Les Oglalas ou Oglala Lakota sont l’un des sept clans des premières nations qui forment la tribu des Lakotas. Cette entité est apparue au xviiie siècle2. Au début du xixe siècle les Oglalas se séparent des autres Sioux Lakotas : vers 1830, ils rassemblent quelque 3 000 membres.
Oglala signifie « ils se dispersent » en langue lakota. Tashunca-Uitco (Crazy Horse) était l’un des chefs de ce clan au XIXe siècle. Bien que né d’un père Brûlé, Red Cloud fut aussi un célèbre chef Oglala qui réussit à fédérer les sioux et organiser une résistance contre les blancs et l’armée américaine en menant ce qu’il est convenu d’appeler la guerre de Red Cloud de 1866 à 1868. Les Oglalas ont participé à la bataille de Little Bighorn. Les Oglalas vivent désormais dans la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud, aux États-Unis), à la frontière avec le Nebraska et à moins de 100 km du Wyoming. C’est la deuxième plus grande réserve indienne des États-Unis. Au recensement de 2000, 15 221 Oglalas y résident et en 2008, on compte 42 357 membres de cette tribu.
oki
Bière de manioc chez les Amérindiens.
oiseau-sentinelle
« Nom donné au payopayo (voir ce mot), oiseau emblématique de la forêt amazonienne, notamment pour son chant puissant qui retentit au passage d’intrus. » (Colin Niel).
olino
Argile grise extraite en bord de fleuve destinée à réaliser des poteries.
olok
Coiffe wayaña (voir note détaillée de bas de page 152 du roman). Imposant chapeau de plume dont est coiffé celui qui va passer son maraké (rituel de passage).
ömâà
[Macroqa] Biche. Lorsqu’un chasseur en aperçoit une, la tradition est qu’il crie : « Biche ömâà biche ! »
ornithorynque
L’ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) est un animal semi-aquatique endémique de l’est de l’Australie et de la Tasmanie. C’est l’une des cinq espèces de l’ordre des monotrèmes, seul ordre de mammifères qui pond des œufs au lieu de donner naissance à des petits complètement formés (les quatre autres espèces sont des échidnés). C’est la seule espèce actuelle de la famille des Ornithorhynchidae et du genre Ornithorhynchus bien qu’un grand nombre de fragments d’espèces fossiles de cette famille et de ce genre aient été découverts. L’apparence fantasmagorique de ce mammifère pondant des œufs, à la mâchoire cornée ressemblant au bec d’un canard, à queue évoquant un castor, qui lui sert à la fois de gouvernail dans l’eau et de réserve de graisse, et à pattes de loutre a fortement surpris les explorateurs qui l’ont découvert ; bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie. C’est l’un des rares mammifères venimeux2 : le mâle porte sur les pattes postérieures un aiguillon qui peut libérer du venin capable de paralyser une jambe humaine ou même de tuer un chien. Les traits originaux de l’ornithorynque en font un sujet d’études important pour mieux comprendre l’évolution des espèces animales et en ont fait un des symboles de l’Australie : il a été utilisé comme mascotte pour de nombreux événements nationaux et il figure au verso de la pièce de monnaie de 20 cents australiens. Jusqu’au début du xxe siècle, il a été chassé pour sa fourrure mais il est protégé à l’heure actuelle. Bien que les programmes de reproduction en captivité aient eu un succès très limité et qu’il soit sensible aux effets de la pollution, l’espèce n’était pas considérée comme en danger jusque récemment ; depuis 2019, elle est décrite comme « quasi-menacée », et un rapport de l’Australian Conservation Foundation (ACF) (en) de novembre 2020 a recommandé de la classer parmi les espèces menacées en vertu du code EPBC4.
orpailleur
Chercheur d’or.
otari
Les otariidés (otariidae) sont une famille de mammifères marins de l’ordre des carnivores dont les membres sont communément nommés otaries, et certains lions de mer. Par rapport aux phocidés (phoques et éléphants de mer) ou aux odobénidés (les morses), ils possèdent des petites oreilles (leur nom est emprunté au grec ὠτάριον ōtárion, « petite oreille »), et n’ont pas totalement perdu l’usage de leurs membres postérieurs en reptation terrestre. La famille des otariidés a été nommée par John Edward Gray en 1825. Les otaries et les lions de mer partagent leur existence entre le milieu marin et la terre ferme. Parfaitement adaptés pour la nage et la chasse en mer où ils se nourrissent, les otariidés ne vont à terre que pour se reposer, se reproduire et mettre bas. Toutes les espèces sont polygynes. Les quatre membres sont transformés en nageoires, mais contrairement aux phoques, les otaries se servent à terre de leurs postérieurs pour marcher. En mer, elles se propulsent à l’aide des antérieurs, les postérieurs servant alors de gouvernail.
P —-
paca
Gros rongeur nocturne de la famille de l’agouti.
pakira
Pécari. Les forêts guyanaises abritent deux variétés de pécaris, le pécari à collier et une sous-espèce :
Pécari tajacu ou pécari à collier avec un collier blanc appelé localement Pakira
Pécari tajacu patira, plus gros, appelé cochon bois, couleur sombre uniforme.
Appelé cochon-bois ou pakira, le pécari était un animal autrefois très répandu en Guyane. Il ressemble à un petit sanglier avec un collier blanc, pour le pécari à collier. Trapu, massif, il vit en bande de quelques dizaines à une centaine d’individus. La reproduction des pécaris a lieu vers le mois de mai. Les mâles atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 11 mois, les femelles vers 8 à 14 mois. Chaque groupe est dirigé par un mâle dominant. Il est le seul qui peut se reproduire. Il tolère les autres mâles, mais il leur interdit d’approcher les femelles. La femelle donne naissance à deux à trois petits, rarement quatre. La durée des gestations oscille entre 140 et 150 jours et les femelles deviennent aptes à la reproduction autour d’un an. Si la durée de vie d’un pécari tourne autour d’une dizaine d’années en forêt, en captivité, il peut vivre jusqu’à 25 ans. La harde est cimentée par des liens très forts entre les individus. Décimées par la chasse, les rares hardes qui survivent ne comptent maintenant que peu d’individus, entre 5 et 20 individus. Autrefois, il était courant de croiser des hardes de plus d’une centaine de cochons-bois. Source : http://www.aventuresenguyane.com/Le-pecari-pakira-ou-cochon-bois.
pakolo
Maison en bois.
pakouri
Pécari.
paku
Poisson d’eau douce. Chez les Wayãpis, La danse Paku dure 12 heures et est accompagnée du son de clarinettes à plusieurs anches dont le kõõkõõ, au bout duquel est accroché un poisson en bois. Elle évoque l’univers du paku, son cycle de vie, ses interactions avec l’environnement et avec les hommes. Les danseurs représentent des poissons. Cette danse a été interprétée deux fois en dehors du territoire guyanais : au festival d’Avignon en 1987 et à la Maison des Cultures du Monde (MCM), à Paris, en 2011. En 1987, dix danseurs-musiciens ont performé devant un public de 500 personnes, à la nuit tombée. C’était la première fois qu’une délégation d’hommes wayãpi se rendait en France, ajoutant une dimension politique à la prestation en ce qu’elle permettait l’affirmation identitaire de la communauté dans un contexte international. En 2011, un groupe de 10 Wayãpi se rendent à nouveau en France hexagonale dans le cadre du 15e Festival de l’Imaginaire, afin d’y représenter la Guyane. Parmi les danseurs étaient présents Jacky Pawey, le meneur de la performance qui s’était également rendu à Avignon, Charles Miso et Laurent Pilaoukou, danseurs-piranhas. Le spectacle a duré une heure et a donc été considérablement raccourci par rapport à la durée traditionnelle de la danse. Des instruments ont été spécialement fabriqués pour l’occasion en dernière minute, les roseaux devant rester verts pour sonner correctement.
palangre
Longue ligne de pêche sur laquelle sont fixés des hameçons.
palassissi
Blanc. La palassissi-kachiri est la bière des Blancs.
Palassissi est aussi un hameau de Guyane.
palika
Gibier. À compléter.
Palikur
Les Palikur (ou Palikour, Palikuyene) sont un peuple autochtone vivant dans le Nord de l’État brésilien d’Amapá et dans l’Est de la Guyane (Macouria, Régina, Roura et Saint-Georges-de-l’Oyapock), où ils sont l’une des six ethnies amérindiennes de Guyane. Ils vivent principalement près des fleuves (rio Urucaua au Brésil, bas Oyapock et sur les communes de Roura et Macouria en Guyane française) où ils peuvent être exposés aux contaminations mercurielles liées à l’orpaillage, notamment l’orpaillage en Guyane et peut-être aux cyanures si l’exploitation industrielle de l’or du sous-sol devait advenir. C’est un peuple qui, à la fin des années 1990, était réputé peu « acculturé », mais subissant toutefois une acculturation par l’intermédiaire des missions pentecôtistes et adventistes. Il comporte environ 2 300 membres : 1400 au Brésil (en 1986) et 900 en Guyane française (en 2015). La langue palikur fait partie de la même famille linguistique des langues arawakiennes parlées notamment par les Arawaks.
palu
Banane, chez les Amérindiens.
panãku
Hotte tenue par un ruban par la tête, en forme de pirogue.
papillon-cendre
Le papillon cendre, responsable de la « papillonite », est un papillon de nuit qui disperse des fléchettes urticantes provoquant éruptions cutanées et démangeaisons. La papillonite est une dermatose (affection de la peau) due à un petit papillon nocturne, le papillon cendre (hylesia metabus). À la tombée de la nuit, les papillons entrent en phase de vol et on peut alors les retrouver près des sources lumineuses et à proximité des mangroves. Pendant cette phase, les papillons libèrent en vol des milliers de fléchettes microscopiques urticantes, afin de protéger leurs œufs des prédateurs. Ces fléchettes contiennent une substance toxique qui provoquent, sur les parties découvertes (avant bras, plis du coude, poignet..) : des éruptions cutanées extrêmement prurigineuses des démangeaisons locales importantes parfois des œdèmes. La présence de « papillons cendre » engendre des nuisances, mais ne présente pas de risque pour la santé. Les pullulations de papillons cendre sont récurrentes dans les communes du littoral et plus particulièrement à Iracoubo et Sinnamary Source : https://www.guyane.ars.sante.fr/la-papillonite.
Au rang des invertébrés désagréables, mais surprenants, la Guyane possède une espèce de papillon toxique. Communément appelé “papillon cendre” (Hylesia metabus, de son petit nom latin), ce lépidoptère nocturne revêt un aspect très banal : de taille moyenne, il est de couleur beige et de forme triangulaire. Rien de spectaculaire en apparence, donc, et pourtant les poils de son abdomen sont très urticants. Qu’ils entrent en contact avec votre épiderme et vous voilà couvert de plaques rouges, bosselées et prurigineuses : cette dermatose est la “papillonite” ! Expérience déplaisante qui perdure une bonne semaine… Comme chez le moustique, ce sont surtout les femelles qui posent problème. Elles sont extrêmement velues et décochent leurs fléchettes microscopiques d’oxalate de calcium d’un simple vol. Source : http://vivreenguyane.com/j-arrive-en-guyane/les-bestioles-de-guyane/papillons-cendre/
Paramaca, Paramaka
Les Paramacas ou Paramaccan sont un peuple bushinengué vivant dans la forêt intérieure du Suriname. Ils sont également présents en Guyane française dans la région du Maroni. Leur région d’origine comprend les îles Langa Tabiki et de Badaa Tabiki, au large d’Apatou. Le créole paramaca est parlé par moins de mille personnes. Il fait partie de la langue des Aluku, des N’djuka et des Paramaka. Il est basé sur l’anglais avec des influences françaises et autres. Il est similaire aux langues parlées par les Aluku et les Kwinti.
parann
[Macroqa] Terme et concept macroqa : la vigilance du chasseur qui devient la proie.
paresseux (unau)
Souvent blessés par le braconnage, l’association Chou-Aï les récupère et les soigne (voir Documentaire Brigade Guyane en ressources documentaires).
passiflore
Fleur. À compléter.
patawa
Oenocarpus bataua ou jessenia bataua (appelé patawa, sehe, hungurahua en Équateur, ou mingucha) est un palmier originaire d’Amazonie, qui produit des fruits comestibles riches en huile.
paypayo
• Le piauhau hurleur (lipaugus vociferans), communément appelé paypayo en Guyane française, est une espèce d’oiseau de la famille des cotingidae. Ce petit oiseau gris de 28 cm est emblématique de la forêt amazonienne, notamment par son appel caractéristique. Cet oiseau vit au nord de l’Amérique du Sud, notamment dans les forêts humides bordant l’Amazone, l’Orénoque et leurs affluents, par exemple en Bolivie, au Brésil, en Colombie, en Équateur, au Pérou et au Venezuela, ainsi qu’au Guyana et en Guyane française, et l’on entend son puissant chant trisyllabique en fond sonore dans presque tous les documentaires tournés dans ces pays. Aussi sous le nom de piauhau, ou lipaugus vociferans)
« Quand on est plongé dans le cœur de la forêt, sans chemin a priori visible, coupé du ciel par l’épaisse canopée des arbres, c’est son surnom de « capitaine de la forêt » que l’on retiendra. Car cet oiseau joue, pour les populations locales, le rôle d’un indicateur géographique. Il chante toujours en groupe à côté d’un point d’eau, rivière ou filet d’eau, et permet ainsi aux autochtones de se repérer dans la forêt. Le paypayo est une boussole chantante ! On le repère à l’oreille car il est très difficile à déceler dans les feuillages de ces forêts tropicales si sombres, oiseau gris-vert de 28 centimètres environ, assez statique au milieu des arbres, posé à 8 à 10 mètres du sol et volant peu. Pourtant cette créature quasi invisible a une présence incroyable en Amazonie car son chant est l’un des plus puissants qu’on connaisse en matière d’oiseau. Il émet à 122 déciBels à un mètre. 8 déciBels de plus et vous risquez la rupture de tympan… L’autre particularité du capitaine de la forêt est qu’il chante tout le temps. Normalement les oiseaux chantent au moment du lever du soleil pendant une heure/ une heure et demie puis reprennent le soir vers 6h. Lui, non. En dehors de quelques courtes périodes où tous les paypayhos se taisent et disparaissent d’un coup (on imagine qu’ils vont se nourrir, manger quelques fruits), ils dépensent une énergie folle à chanter, probablement 90% de leur temps. Sans que l’on ne sache pourquoi. Et avec cette position qui lui est si caractéristique : il ouvre très grand le bec, projette la tête en avant ainsi que tout le poitrail, puis chante, en tirant la langue ».
Source : https://www.franceculture.fr/emissions/pas-si-betes-la-chronique-du-monde-sonore-animal/le-capitaine-de-la-foret).
pécari
Les forêts guyanaises abritent deux variétés de pécaris, le pécari à collier et une sous-espèce : pécari tajacu ou pécari à collier avec un collier blanc appelé localement Pakira Pécari tajacu patira, plus gros, appelé cochon bois, couleur sombre uniforme. Appelé cochon-bois ou pakira, le pécari était un animal autrefois très répandu en Guyane. Il ressemble à un petit sanglier avec un collier blanc, pour le pécari à collier. Trapu, massif, il vit en bande de quelques dizaines à une centaine d’individus.
pelméni
Les pelmeni (en russe : пельмени, au singulier pelmen – пельмень, pilmän(när)/пилмән(нәр) en tatar) est un plat russe. Il s’agit traditionnellement de pâte fine cuite farcie de viande hachée.
Pénuwi
[VaniVani] Esprit de la crise chez les VaniVani.
perroquet vert à deux crêtes et touffes rouges sous les ailes
Oiseau apparu pour la première fois dans le roman La Santé par les plantes, de Francis Mizio.
phlébotomes
Moustiques très petits dont la femelle est hématophage. Arrivent en France. Le phlébotome est un insecte vecteur. S’il est infecté, sa piqûre transmet la leishmaniose ; seulement certaines espèces sont des vecteurs prouvés de la Leishmaniose. En Amérique du Sud (Guyane), le paresseux à deux doigts (unau) choloepus didactylus (Linnaeus, 1758) est le réservoir du protozoaire leishmania braziliensis guyanensis responsable de leishmanioses cutanées du type espundia. La transmission s’effectue par un autre phlébotome, lutzomyia umbratilis.
pian
Le pian de Guyane (opossum commun) est un petit marsupial aux oreilles noires et parfois blanches. Dans cette région d’outre mer, on y trouve 2 espèce de pian : le pian noir et le pian blanc. Il mesure 50 cm et possède une queue rétractable tout aussi longue. On le compare à un gros rat. Sa mâchoire est particulièrement puissante avec ses 50 dents coupantes ou broyantes. En Guyane, on le trouve principalement dans la forêt, mais aussi dans les villes proche de la forêt. C’est un animal nocturne de la taille d’un chat (il pèse entre 500 et 1500 g) qui dort le jour et vit la nuit. Il se nourrit de fruits, d’insectes, de petits oiseaux et d’œufs. Il se déplace très lentement. Il utilise sa moustache comme organe tactile. Quand il a peur il dégage une odeur désagréable et fait un simulacre de mort. Il raidit son corps et en ouvre légèrement la bouche. Il se met en catatonie. Il est la proie de nombreux animaux tout particulièrement les serpents et les félins. Le mâle vit seul tandis que la femelle vit avec sa portée. Elle peut en avoir trois fois par an et donne naissance à minimum 5 petits. La période de gestation est de 12 jours seulement. Sourd et aveugles, ils vont rester dans la poche de la mère, comme les kangourou, pendant plus de deux mois et ne pèsent à ce moment-là que 0,2 g et ne mesurent que 12 millimètres ! On peut trouver le pian dans la forêt mais aussi dans les jardins avec des arbres fruitiers. Il peut parfois également fouiller les poubelles pour chercher de la nourriture. C’est une espèce que l’on trouve facilement en Guyane et vous tomberez rapidement nez à nez avec un de ces marsupiales qui vous laissera sans doute un souvenir visuel et odorant. D’ailleurs son nom est une déformation du mot « puant ». Source : https://www.entreprendre-en-guyane.fr/pian-guyane/
piaye
Mauvais sort créole.
pichaansi
Végétal [à compléter]. « Pendant ce temps, le long du chemin, nous avions ramassé de grandes feuilles de pichaansis et nous les avions mises dans des paniers. » Yanoama, Ettore Biocca (voir bibliographie).
pikoulette
Aussi picoulet, picoulette, pikolèt, picolet, picolette. Le sporophile curio ou Picolette (oryzoborus angolensis) est une petite espèce de passereau de Guyane française réputé pour son chant extraordinaire et pour son élégante posture. Son plumage, gris chez les jeunes de l’espèce, devient rouge et noir, chez le mâle après leur mue. Le sporophile curio ou « picolette » est un oiseau de concours à grande valeur.
Pilawi
Esprit de l’eau chez les Wayãpi.
pinot
Palmier. Voir « wassaï ».
pinotière
Zone marécageuse en forêt, dominée par le palmier pinot.
pione
Nom vernaculaire du bouvreuil en Picardie et dans l’est de la France, à cause de la couleur rouge qui rappelle la fleur. On donne à cet oiseau le nom de pione parce qu’il a le ventre rouge. — (Gabriel-Antoine-Joseph Hécart, Dictionnaire rouchi-français, 1834)
(Ornithologie) Genre d’oiseaux de la famille des psittacidés (perroquets « vrais », aras, etc.) comprenant huit espèces d’Amérique latine, caractérisées par leur taille moyenne, leur similarité aux amazones malgré un plumage aux couleurs plus ternes, leur anneau périoculaire dénudé, et leurs plumes sous-caudales rouges (genre Pionus).
pirachkich
Les pirachkichs sont des beignets frits farcis de pommes de terre en purée et oignons épicés. Ils se présentent sous forme ovale, nécessitant un façonnage des plus simples. La farce peut se varier à l’infini. Source : https://www.750g.com/pirachkichs-r58063.htm
Les pirachkichs sont la version tchétchène A ne pas confondre avec les pirachkis, appellation et version russe.
Pirahã
Les Pirahãs sont les membres d’une tribu de chasseurs-cueilleurs d’Amazonie, vivant principalement sur les rives du Maici, au Brésil. On compte aujourd’hui jusqu’à 8 villages pendant la saison des pluies répartis sur les 300 miles de la rivière. Daniel Everett (linguiste) indique que leur nombre a considérablement augmenté depuis les années 1970, notamment grâce aux campagnes de vaccinations de l’Organisation brésilienne de la Santé, passant de 110 personnes dans les années 1960-1970 à aujourd’hui 700, voire 1 000 personnes. Romain Filstroff rapporte que malgré le faible nombre de locuteurs, l’isolement de cette population monolingue et ses motivations propres à le rester ne permettent pas de considérer le Pirahã comme une langue en danger. Le pirahã ou múra-pirahã, en pirahã xipaitíisí, est la langue parlée par les Pirahãs (qui se dénomment eux-mêmes Híatíihí, soit « ceux qui sont droits »). Ce peuple, qui ne compte plus qu’environ 400 individus, vit au Brésil, le long de la rivière Maici (affluent de l’Amazone), dans l’État de l’Amazonas. Il s’agirait de la dernière des langues múra (en) encore parlée, les autres langues de ce groupe linguistique s’étant éteintes à des époques relativement récentes. Par conséquent, il s’agit techniquement d’un isolat, sans rapport avec d’autres langues actuelles. Bien qu’elle ne compte que 700 à 1 000 locuteurs environ (en 2017), distribués dans huit villages le long du rivage de la Maici, on ne peut pas dire qu’elle soit en danger immédiat d’extinction, notamment parce que la communauté pirahã est principalement monolingue. Certaines des caractéristiques de la langue sont considérées comme particulières voire uniques, même s’il existe des controverses à ce propos. La principale source d’information sur cette langue provient de la grammaire rédigée en 1986 par Daniel Everett (travaillant pour l’organisation missionnaire SIL International), et des articles qu’il a continué à publier ultérieurement.
piraï, piraye
Piranha noir. Serrasalmus rhombeus est un piranha de la famille des serrasalmidae. Il vit en Amérique du Sud dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque, dans les cours d’eau du nord et de l’est du plateau des Guyanes ainsi que dans ceux au nord-est du Brésil. Avec une taille maximum de 50 cm et un poids de 3 à 4 kg, c’est une grande espèce de piranha. Les muscles de sa mâchoire sont démesurés par rapport à sa taille, ce qui permet au piranha noir d’exercer une force de morsure équivalant à 30 fois son poids corporel. C’est un exploit inégalé dans le monde animal.
pirogue fileuse
Pirogue bushinengue étroite et longue aux extrémités curvilignes, décorées de motifs d’entrelacs appelés tembé et de décors d’inspiration contemporaine, destinées au transport de passagers et adaptées au passages des sauts.
piyaïe
Chaman, en wayanã. Du créole guyanais piaye, qui est le nom donné localement au piaye écureuil (piaya cayana). Il est possible que ce dernier dérive lui-même du wayana pïjai signifiant « chamane », en raison du pouvoir supposé de plusieurs cuculidés, dont les piayes, de chanter à l’approche de la pluie.
placer
Gisement minier.
placette
En phytosociologie, une placette permanente est une surface délimitée et localisée avec précision, dans laquelle des inventaires de végétation (parfois de microfaune) sont effectués plusieurs fois durant une période. La taille diffère de quelques m² (phytosociologie), dizaines des m² (inventaire forestier, REDD – Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) jusqu’au 1 ha (recherche, par exemple les placettes CTFS). (Wikipédia).
poisson d’argent
Le poisson d’argent (lepisma saccharinea), ou lépisme, est une espèce d’insectes aptères de l’ordre des zygentomes et de la famille des lepismatidae. Il est parfois encore désigné comme appartenant à l’ordre des thysanoures, bien que cet ordre ne soit plus reconnu. Mesurant entre 10 et 15 mm adulte, le lépisme a une tête pourvue d’yeux à facettes partiellement développés, tête prolongée par deux longues antennes. Son corps aplati est couvert d’écailles. Il est surnommé « poisson d’argent » en raison de ses écailles qui lui donnent un aspect métallique et par ses mouvements rapides évoquant la nage d’un poisson. Son abdomen se termine par trois longs prolongements fins (les deux latéraux sont appelés cerques, le médian, couvert de soies, s’appelle l’épiprocte). Les jeunes sont blancs et prennent la couleur argentée trois à quatre semaines après leur naissance. Les œufs sont blanchâtres et ovales et mesurent environ 0,8 mm de longueur. Le lépisme étant amétabole, le développement larvaire s’effectue par mues successives sans modifications notables de l’aspect général. Un lépisme vit en moyenne trois ans, bien que des individus aient dépassé les sept ans. Toutefois, les populations croissent lentement malgré l’absence de prédateur. Les lépismes ne présentent aucun danger pour l’homme. Ils sont toutefois considérés comme indésirables dans les habitations, ainsi que dans les services d’archives et les bibliothèques du fait des dommages qu’ils causent aux livres et aux liasses de papier. Dans les bibliothèques des monastères, où ils causaient d’importants dégâts, ils étaient considérés comme un symbole du temps qui passe et qui détruit tout.
polissoirs
Fentes creusées dans les rochers de sauts avec lesquels les premiers amérindiens façonnaient et affûtaient des lames.
Voir ici http://nadpinon.over-blog.com/article-36238344.html
Popoke
Le Popoke serait une sorte de tigre d’eau et il serait responsable de la mort d’un garçon de 7 ans qui se baignait à Maripasoula le 21 octobre 1962 au débarcadère. Des gendarmes présents sur les lieux repêchèrent après trois heures de recherches le corps du garçon partiellement dévoré. Les traces de morsures ne correspondaient à aucun animal connu. René Ricate, ancien préfet de Guyane à cette époque a enquêté sur l’affaire et à lu le certificat de décès fait par le docteur Lamonerie et cite un rapport de gendarmerie qui en témoigne dans son livre ’’De l’île du Diable aux Tumuc Humac’’. Il a relevé plusieurs témoignages de témoins qui ont vu des Popoke. Il serait présent sur le Maroni, l’Approuague, l’Oyapock et dans de nombreux fleuves Sud-Américains. Il serait apparenté au « IEMISCH », autre animal inconnu et similaire qui hante les cours d’eau de Patagonie. Il lui arriverait même d’attaquer les canots et serait responsable de nombreuses morts violentes, les témoignages de son existence sont légions, certains pensent qu’il s’agirait d’une loutre géante.
pou d’agouti
Acarien qui provoque d’importantes démangeaisons. ·
poule-perdrix
Gibier. À compléter.
puce chique
À compléter.
puma
Le puma (puma concolor), également appelé lion de montagne, ou cougar, est un mammifère carnivore qui appartient à la famille des félidés. C’est un animal solitaire qui vit en Amérique. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ».
puraque
L’anguille électrique (electrophorus electricus) est une espèce de poissons d’eau douce du Nord de l’Amérique du Sud, du bassin de l’Orénoque à celui de l’Amazone. Ce poisson peut atteindre 2,5 m et peser 20 kg. Malgré son nom et en dépit de sa ressemblance aux vraies anguilles, l’anguille électrique n’appartient pas à l’ordre des anguilliformes mais à celui des gymnotiformes et à la famille des gymnotidae (certains le classent dans une famille à part, les electrophoridae). Elle a longtemps été considérée comme la seule espèce du genre electrophorus, jusqu’à ce qu’une étude publiée en 2019 révèle l’existence de deux autres espèces, E. voltai et E. varii, qui se différencient d’E. electricus par des caractères morphologiques, génétiques et écologiques.
Puu Baaka
« Cérémonie de fin de deuil chez les Noirs Marrons. » (Colin Niel)
Q —-
quilombos
Au Brésil, communautés rurales noires, formées de descendants d’esclaves qui avaient fui pour se cacher dans des zones reculées.
R —-
rainette-singe
Rainette insectivore d’une dizaine de centimètres au ventre crème pour une peau globalement d’un beau vert soutenu, qui commence à se mouvoir lorsque la lumière baisse et que la nuit s’installe. Pyllomedusa bicolor grimpe aux arbres à la force de ses petits biceps, un peu à la manière des primates et possède à l’extrémité de ses doigts et de ses orteils, préhensiles, des disques adhésifs lui permettant d’adhérer à toutes les surfaces, même les plus verticales. Sa peau sécrète une substance que l’on peut récupérer par simple pression ou raclage qui contient de la deltorphine, une molécule active toxine opioïde plus puissante que la morphine. Certaines ethnies amazoniennes s’en servent encore comme médicament, quand elles ne l’utilisent pas, comme les Matsés du Pérou, pour des rites magiques de préparation à la chasse.
ratafia
Un ratafia est une boisson alcoolisée douce, souvent artisanale, obtenue par macération de fruits, de moût de raisin ou autre végétaux dans l’alcool et le sucre.
raton-crabier
Le Raton crabier ou Chien crabier (Procyon cancrivorus) est un mammifère omnivore d’Amérique du sud, de la famille des procyonidés. Son régime consiste en fruits secs et petits insectes qu’il trouve le long des baies.
restoren
[VaniVani] Restaurant vaniVani.
roucou
Teinture. Le roucouyer (Bixa orellana L., 1753) est une espèce d’arbres ou d’arbustes de la famille des Bixaceae, originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud. Ses fleurs sont roses et il donne des fruits rouges à épines, remplis de graines, rouges elles aussi. L’enveloppe de celle-ci donne une teinture appelée roucou. La graine du roucouyer, n’est pas consommée par elle-même. Elle est récoltée puis séchée pour en extraire la cire qui entoure les graines, très riche en caroténoïdes. Par métonymie, le terme roucou peut désigner aussi bien l’arbre, la graine ou la teinture, suivant le contexte. Le roucou utilisé en alimentation, est un puissant colorant, et aussi un condiment, à la saveur légère de muscade poivréen 1.
Roucouyennes
Le peuple Wayanã est l’un des six peuples amérindiens vivant en Guyane, sur les rives du fleuve Maroni et de la rivière Tampok. Ces Amérindiens, originaires du sud de l’actuelle Guyane1, autrefois aussi appelés Roucouyennes, vivent au bord de l’eau en communautés villageoises. Peuple caribe, comme les Kali’nas, les Wayanas habitent une vaste zone frontalière entre le Brésil, le Surinam et la Guyane française. En Guyane, ils vivent sur le Litany (Aletani), nom donné à la partie du Maroni en amont de Maripasoula. Les Wayanas partagent leur territoire socioculturel avec les Apalaï, aussi Caribe. Ceux-ci sont moins d’une cinquantaine d’individus en Guyane. Ils vivent dans la commune de Maripasoula entre le bourg de Maripasoula et le village Pidima.
roucouyer
Voir « roucou »
roulère
Danse créole.
S —-
saki
Le saki à face blanche (Pithecia pithecia) est un primate du nord de l’Amérique du Sud.
sambula
Le sambula, tambour traditionnel kali’na, rythme les choeurs et imprime cette une qui convie l’assistance à se prendre par la main et marquer la syncope du pas, le buste penché en avant.
Sâme
Les Samis sont un peuple autochtone d’une zone qui couvre le nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande ainsi que la péninsule de Kola en Russie connue sous le nom de Laponie. Leur endonyme, Saami dans leur propre langue, est également parfois écrit « Sámi », « Sames », « Samés » ou encore « Sâmes ». Les Samis parlent des langues sames. Ce peuple est souvent nommé « Lapons » mais ce terme est non seulement un terme étranger mais aussi originellement péjoratif, issu de la racine lapp qui signifie porteur de haillons en suédois. De même, ils appellent leurs terres ancestrales Sápmi et non Laponie. Les activités traditionnelles des Samis étaient autrefois la pêche et l’élevage de rennes, mais aujourd’hui seule une minorité des 85 000 Sames en vit encore.
Saramaca, Saramaka
« Peuple noir-marron installé au Suriname, mais également présent dans plusieurs communes littorales de Guyane. » (Colin Niel).
Les Saramaca sont un peuple bushinengué (noir-marron), descendant d’esclaves fugitifs d’ascendance africaine emmenés au Suriname pour travailler dans les plantations. On considère que leur première fuite eut lieu en 1690. Une importante communauté Saramaca vit en Guyane. Leur langue, le saramaka est différente des langues des autres langues noir marron comme la langue des Aluku, des Ndjuka et des Paramaka. En particulier, elle utilise plusieurs mots d’origine portugaise (par exemple mujee (« mulher » en portugais) pour « femme » au lieu de oueman). Le créole saramaca est très proche de l’anglais, mais avec plus d’un tiers du vocabulaire issu du portugais.
sarigue
Le terme sarigue est un mot français d’origine tupi qui peut désigner plusieurs animaux en français. Sarigue, nom donné en français aux marsupiaux d’Amérique, synonyme d’opossum.
Sarigue – toute espèce de la famille des Didelphidés.
Sarigue d’Amérique du Nord ou Sarigue de Virginie – Didelphis virginiana
Sarigue aquatique – Chironectes minimus
Sarigue de Colombie – Marmosa handley
Sarigue d’eau – Chironectes minimus
Sarigue à oreilles blanches – Didelphis albiventris
Sarigue à oreilles noires – Didelphis marsupialis
Sarigue du Sud-Est brésilien – Didelphis aurita
Sarigue de Cuvier ou Sarigue de Montmartre, noms commun habituellement donnés à l’espèce fossile Peratherium cuvieri, trouvée dans les carrières de Montmartre.
saut
Zone de rapides sur les fleuves et rivières de Guyane.
savane-roche
Éclaircie forestière ou affleure la roche granitique.
serpent corail
Le terme serpents corail s’applique à un groupe étendu de serpents de la famille des Elapidae. Ils peuvent être divisés en deux groupes distincts, le groupe du Nouveau Monde et le groupe de l’Ancien Monde. Ils sont parmi les plus venimeux au monde. Les serpents corail sont surtout connus pour leurs anneaux colorés rouges, jaunes et noirs. Ils peuvent avoir différents aspects : certaines espèces n’ont que des anneaux rouges et noirs, ou n’ont aucun anneau du tout. Les couleurs très vives du serpent corail sont un avertissement pour les autres animaux. Les prédateurs savent qu’elles signifient que ce serpent est très venimeux. Les serpents corail sont dispersés dans les forêts tropicales de trois continents : Afrique du Sud, et dans les 3 Amériques, Asie méridionale et Asie. L’espèce la plus répandue (Micrurus lemniscatus) se retrouve dans les vallées tropicales du Mexique et de l’Amérique centrale ainsi que toute l’Amazonie. Attaqués, les serpents les plus dangereux restent sans défense si on les attrape par derrière la tête. Contrairement à d’autres espèces, ils ne redressent pas la tête en cas de danger, il est facile de leur marcher dessus ou d’être victime de morsure lors du jardinage. Même à faible dose, son venin est dangereux pour l’homme puisqu’il est neurotoxique et paralyse le système nerveux.
Shuar
Les Shuars sont l’un des peuples amérindiens faisant partie d’un groupe ethnolinguistique habitants des forêts de la haute Amazonie qui ont été désignés par les premiers envahisseurs espagnols sous le nom de Jivaros (Xibaros), terme dont la signification est « sauvage » ou « barbare ». Cette appellation péjorative est rejetée et considérée comme insultante par les intéressés, qui l’ont à leur tour utilisée pour désigner les groupes d’indiens acculturés partis peupler les banlieues urbaines. Leurs territoires sont actuellement coupés en deux, depuis la guerre de 1941, par la frontière entre l’Équateur et le Pérou. Cinq peuples sont regroupés sous le terme de Jivaros (chiffres de population approximatifs) : Majoritairement en Équateur : les Shuar (40 000), les Achuar (5 000) et les Shiwiars (700) ; Majoritairement au Pérou : les Aguarunas (45 000) et les Huambisas (5 500). Voir : tsantsas.
siguine
Philodendron giganteum, siguine blanche (Guadeloupe). Dans leur milieu d’origine, les feuilles atteignent 120 cm de longueur, et peuvent dépasser parfois les 150 cm. La confusion est possible avec Scindapsus (pothos, liane du diable, etc.), qui est originaire des Îles Salomon, et avec d’autres philodendrons. Autre liane originaire d’Amérique centrale, la plante verte d’appartement improprement dénommée philodendron, bien qu’appartenant à la même famille mais d’un genre différent, s’appelle Monstera deliciosa (genre Monstera).
simarouba
Simarouba est un genre d’arbres originaires des forêts néotropicales2, appartenant à la famille des Simaroubaceae (qui lui doit son nom), et dont l’espèce type est Simarouba amara Aubl.
singe-araignée
Voir atèle, baboune, kwata…
surubi
Les surubis (ou Pseudoplatystoma) sont un genre de poissons siluriformes d’eau douce de la famille des Pimelodidae, natifs d’Amérique du Sud. Très appréciés pour leur valeur gastronomique, ils ont été décimés par la pêche sportive ces dernières années[Quand ?][réf. souhaitée], ainsi que par l’altération de leur habitat étant donnée la construction de centrales hydroélectriques (Itaipú et Yacireta sur le río Paraná)[réf. souhaitée]. Leur nom vernaculaire en Guyane est huluwi mais aussi torche tigre.
T —-
taaputiki
Espèce d’arbre de Guyane
Liste ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_espèces_d%27arbres_de_Guyane
takari
(Guyane) Longue perche servant à diriger une pirogue.
« J’ai confié la barre à Patrice et je me suis mis à l’avant pour essayer, avec un takari, d’écarter un éventuel rocher,[…]. »
(Madeleine Aubert, Le dernier souffle des indiens, Éd. Laffond, 1977)
takariste
Conducteur de pirogue, à la perche (voir takari).
taki-taki
(Faire du bruit) Langue couramment utilisée sur le Maroni, où vivent les communautés entre autres de descendants de Noirs marrons : Bonis et Ndjukas.
tamandua
Tamandua est un genre de fourmilier composé de deux espèces.
Tamandua mexicana (Saussure, 1860) – Tamandua du Mexique
Tamandua tetradactyla (Linnaeus, 1758) – Tamandua tétradactyle ou Fourmilier à collier.
tamannwa
Danse créole.
tamanoir
Le tamanoir, également nommé fourmilier géant ou grand fourmilier2 (Myrmecophaga tridactyla), est une espèce de mammifères de la famille des Myrmecophagidae. C’est la seule espèce du genre Myrmecophaga. C’est un grand mammifère insectivore natif de l’Amérique centrale et du Sud. Il est l’une des quatre espèces vivantes de fourmiliers et classé, avec les paresseux, dans l’ordre Pilosa. Le tamanoir est surtout terrestre, contrairement à d’autres fourmiliers ou paresseux, qui sont arboricoles ou semi-arboricoles. L’espèce est la plus grande de sa famille avec une taille moyenne comprise entre 182 et 217 cm et un poids allant de 33 à 41 kg pour les mâles, de 27 à 39 kg pour les femelles. Le tamanoir est reconnaissable à son museau allongé, sa queue touffue, ses griffes avant longues et son pelage de couleur distincte. Le fourmilier géant se rencontre dans de multiples habitats, notamment les prairies et la forêt tropicale. Il vit généralement à cheval sur plusieurs biotopes vitaux. Le tamanoir se nourrit dans les zones ouvertes, pour se reposer dans les zones plus boisées. Il se nourrit principalement de fourmis et de termites, en utilisant ses griffes de devant pour les déterrer et sa longue langue collante pour les recueillir. Ils sont pour la plupart solitaires sauf pendant les relations mère-jeunes ou lors de l’accouplement; les interactions entre mâles sont agressives. Les femelles portent leur progéniture sur leur dos jusqu’au sevrage. Le fourmilier géant est répertorié comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il a disparu de nombreuses parties de son ancienne aire de répartition, y compris la quasi-totalité de l’Amérique centrale. Les menaces à sa survie comprennent la destruction des habitats, le feu, et le braconnage pour la fourrure et la viande de brousse, bien que certains fourmiliers habitent dans des zones protégées. Avec son apparence et ses habitudes distinctives, le fourmilier a été présenté dans les mythes précolombiens et contes populaires.
tamanoir Le tamanoir, également nommé fourmilier géant ou grand fourmilier2 (Myrmecophaga tridactyla), est une espèce de mammifères de la famille des Myrmecophagidae. C’est la seule espèce du genre Myrmecophaga. C’est un grand mammifère insectivore natif de l’Amérique centrale et du Sud. Il est l’une des quatre espèces vivantes de fourmiliers et classé, avec les paresseux, dans l’ordre Pilosa. Le tamanoir est surtout terrestre, contrairement à d’autres fourmiliers ou paresseux, qui sont arboricoles ou semi-arboricoles. L’espèce est la plus grande de sa famille avec une taille moyenne comprise entre 182 et 217 cm et un poids allant de 33 à 41 kg pour les mâles, de 27 à 39 kg pour les femelles. Le tamanoir est reconnaissable à son museau allongé, sa queue touffue, ses griffes avant longues et son pelage de couleur distincte. Le fourmilier géant se rencontre dans de multiples habitats, notamment les prairies et la forêt tropicale. Il vit généralement à cheval sur plusieurs biotopes vitaux. Le tamanoir se nourrit dans les zones ouvertes, pour se reposer dans les zones plus boisées. Il se nourrit principalement de fourmis et de termites, en utilisant ses griffes de devant pour les déterrer et sa longue langue collante pour les recueillir. Ils sont pour la plupart solitaires sauf pendant les relations mère-jeunes ou lors de l’accouplement; les interactions entre mâles sont agressives. Les femelles portent leur progéniture sur leur dos jusqu’au sevrage. Le fourmilier géant est répertorié comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il a disparu de nombreuses parties de son ancienne aire de répartition, y compris la quasi-totalité de l’Amérique centrale. Les menaces à sa survie comprennent la destruction des habitats, le feu, et le braconnage pour la fourrure et la viande de brousse, bien que certains fourmiliers habitent dans des zones protégées. Avec son apparence et ses habitudes distinctives, le fourmilier a été présenté dans les mythes précolombiens et contes populaires.
tanbou
Danse créole.
Tàpâpùkitï
[Macroqa] Premier arbre de la création selon les Macroqa, qui hébergeait Toucan Toco et surplombait la maison de Père Agouti et Mère Alouate.
tapekwa
[Wayanã] Tapekwa tapia’ilena
Tapekwa tapia’ilena signifie littéralement « danse des éventails à fourmis » et est un rituel d’imposition réservé aux femmes wayãpi. Durant cette danse, des éventails tressés dans lesquels sont insérées des fourmis, sont appliqués sur le corps des participantes. En résistant aux piqûres des insectes, elles s’affirment comme des ménagères dignes de ce nom. Une fois le rituel terminé, les danseuses se partagent les éventails.
tapir
Compléter.
tapu
[à compléter] Probablement une fibre végétale.
Sinon, par ailleurs, un homonyne : Le concept de tapu (ou tabu) existe dans plusieurs sociétés polynésiennes – par exemple aux Tonga, aux Samoa et chez les Maori de Nouvelle-Zélande. Il fait référence à un interdit lié au sacré. En hawaïen, qui est également une langue polynésienne, on trouve le terme proche kapu.
Dans les traditions maori et tongiennes, quelque chose qui est tapu (maori) ou tabu (tongien) est inviolable dû à son caractère sacré. Il peut même être interdit de le mentionner. Un lieu tapu ne doit pas être approché. Une personne tapu, généralement un chef de haut rang, ne doit pas être touchée; ce qu’elle touche devient également tapu. Les tombes des ancêtres sont tapu. Chez les Maori, un rāhui est une forme de tapu prononcé par un tohunga et qui jette un interdit, généralement temporaire, sur l’exploitation d’un certain type de ressources naturelles. Il peut s’agir, par exemple, d’interdire l’utilisation du bois d’arbres rares pour des raisons autres que très spécifiques, ou d’interdire la pêche dans un lac, soit pour laisser aux poissons le temps de se reproduire, soit parce qu’une personne s’y est noyée, rendant ainsi l’endroit tapu. Cette forme de tapu sur les ressources se retrouve également dans d’autres sociétés polynésiennes. Violer un tapu entraîne, d’après les croyances religieuses polynésiennes, un châtiment de l’ordre du surnaturel. Une personne ayant pêché dans un lac tapu tomberait malade ou mourrait, pensait-on, sans avoir à être punie par les hommes. Toutefois, l’explorateur français Nicolas Thomas Marion-Dufresne fut peut-être tué par des Maori en 1772 pour avoir abattu des arbres tapu. Le mot français « tabou » vient de l’anglais taboo, qui vient du tongien tabu. Il fut adopté par le capitaine britannique James Cook lors de son séjour aux Tonga en 1777. Le sens de ce terme en français se distingue nettement de son sens d’origine en tongien.
tardigrade
Les tardigrades (Tardigrada), parfois surnommés oursons d’eau, forment un embranchement du règne animal, regroupé avec les arthropodes et les onychophores au sein du clade des panarthropodes1. Ils ont été décrits en premier par Johann August Ephraim Goeze en 1773. Leur nom, formé à partir du latin tardus gradus (« marcheur lent »), est donné par Lazzaro Spallanzani en 1776. On en connaît plus de 1 200 espècesa, vivant dans des milieux variés et souvent hostiles. Longs de 0,1 à un peu plus de 1 mm, les tardigrades sont des animaux extrémophiles, c’est-à-dire qu’ils peuvent survivre dans des environnements extrêmement hostiles (températures de −272 à 150 °C et pressions jusqu’à 6 000 bar6, milieu anhydrique ou exposé aux rayonnements ultraviolets ou X, vide spatial). Privés d’eau et de nourriture, ils se replient en cryptobiose, ce qui signifie que les processus métaboliques observables sont considérablement réduits : le tardigrade est alors en état de stase jusqu’à réactivation de ses processus métaboliques (sortie de stase). La stase peut durer une trentaine d’années.
tatou cabassou
Le Tatou géant1 (Priodontes maximus), encore appelé cabassou en Guyane2 est l’espèce la plus grande parmi les tatous. C’est la seule espèce du genre Priodontes. Il peut creuser jusqu’à un terrier tous les deux jours, de 5 m de profondeur (dont la température est très stable), et qui sera ensuite utilisé par au moins une vingtaine d’autres espèces, ce qui fait de lui une espèce-ingénieur, et une espèce-clé.
tchip
« Bruit de bouche, signe de mecontentement ou de desapprobation ». Verbe : chiper. (Colin Niel)
teekoun, tiqqun
Simple d’esprit. De l’algonquien teekoun, « paria d’une tribu ».
Teko
Membre du peuple Teko, peuple amérindien de Guyane. Les Tekos (autrefois appelés Émérillons par les Français, Teko étant leur autoethnonyme) sont l’un des six peuples autochtones amérindiens de Guyane. Ils sont actuellement entre 450 et 500 personnes. De langue et de culture tupi-guarani, ils vivent, comme les Wayãpi dans l’intérieur de la Guyane, à l’est sur le Moyen-Oyapock (village de Camopi), à l’ouest sur le Haut-Maroni et le Tampok (villages d’Élahé, Kayodé, Talhuwen (en) et Twenké). Le terme Teko désigne la langue des Tekos et veut dire « nous ». Le spectacle mêle de façon étroite le récit de ces différents séjours à Camopi, notamment avec la découverte du mode de vie au quotidien de cette communauté autochtone amérindienne de Guyane, les Tekos, et le mythe ancestral de Zawa-Pinim, un être protéiforme, à la fois homme jaguar mais aussi parfois chauve-souris géante (il devient alors Chimbé), à la progéniture prolifique.— (Cristina Marino, Festival Mix Up : Lénaïc Eberlin a transformé la MPAA Saint-Germain en tanière de Zawa-Pinim, l’homme jaguar, Le Monde, 14 mars 2020)
tembé Le tembé est un art noir-marron originaire de Guyane et du Suriname, particulièrement présent sur les fleuves Maroni, Tapanahoni et Suriname1. Le tembe sculpture sur bois koti tembe-peinture sur bois ou toile ferfi tembe est une pratique inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2020. Cet art s’exprime à travers la peinture, la sculpture et la couture. Il trouve aussi des prolongements dans la coiffure, notamment dans le tressage. Si la sculpture et la peinture sont pratiqués essentiellement par les hommes, il n’en est pas de même pour la couture. À l’origine, cet art est pratiqué sur des objets usuels : porte, pagne, calebasse, siège, peigne, etc. On voit maintenant apparaître des artistes qui expriment leur art sur des tableaux. Les motifs des tembé ont une signification. Ainsi, lors d’un mariage traditionnel, les hommes offrent un tembé à leur épouse qui symbolise un engagement : la fidélité, la protection, l’envie de fonder une famille nombreuse, etc. La base de l’art est l’entrelac.
téju
Compléter.
tembé
« Art noir-marron qui s’exprime à travers la peinture, la sculpture et la couture, voire la coiffure, caractérisé par un entrelacs de figures géométriques. » (Colin Niel)
tepisi
{Wayãpi] Presse à manioc.
tepiem
A définir (lié au maraké)
tinamou
Oiseau terrestre dodu, de taille petite à moyenne, à pattes courtes et queue rudimentaire.
tobiloyé
Flèche sans empennage pour la chasse ou la pêche, qui peut comporter différentes sortes de pointe.
tololo
Femmes déguisées durant le carnaval.
toloman
Le toloman de son nom scientifique Canna Indica est une plante de la famille Cannacées originaire des Caraïbes et d’Amérique tropicale. Elle s’est depuis répandue dans toutes les régions tropicales du globe. Des traces archéologiques ont prouvée sa présence au Pérou il y a 4500 ans. Le toloman est aussi appelé « Conflore » à l’île de la Réunion et vous pourrez également le retrouver sous le nom de « Balisier rouge ». C’est une plante vivace produisant des touffes de tiges de 150 à 300 cm de haut avec de grandes feuilles ressemblant aux feuilles de bananier qui peuvent atteindre 50 cm de long et 25 cm de large. Les tiges proviennent d’un gros rhizome épais et tubéreux. Les fleurs, de couleur rouge, rose, jaune ou orange sont hermaphrodites et sont visibles toute l’année dans les régions tropicales. Les fruits sont des capsules globuleuses et verruqueuses, de 1,5 à 3 cm de long, de couleur marron à maturité qui contiennent une quinzaine de graines. Les graines de la taille d’un petit pois ont la forme de billes noires luisantes et très denses et très coriaces. Le canna est largement cultivé travers les tropiques et les régions subtropicales comme plante ornementale, étant particulièrement appréciée pour ses fleurs et ses feuilles attrayantes.
Vertus thérapeutiques.
La racine de la plante fournit de la nourriture, des médicaments et des produits cosmétiques. Les vertus médicinales sont nombreuses. En Martinique, la fécule des rhizomes était utilisée dans l’alimentation des nourrissons et des vieillards. Ceci est devenu plus rare aujourd’hui. Elle s’obtient en râpant la racine en pulpe, puis la lavant pour la filtrer et éliminer les fibres après vient l’étape du séchage. Les racines peuvent être pelées, séchées puis moulues en farine. C’est à partir de cette farine qu’est préparé ce qu’on appelle toloman.
Source : https://azmartinique.com/fr/tout-savoir/plantes-medicinales/toloman
torche tigre
Torche tigre (Pseudoplatystoma fasciatum)
Âge de maturité sexuelle : 1,5 an pour les mâles, 2,5 ans pour les femelles,
Une femelle de 2 kg peut produire jusqu’à 450 000 ovules. Avec une ponte de qualité on peut attendre 80 % de taux d’éclosion,
Élevage larvaire et alevinage (sevrages compris) durent 45 jours. La survie larvaire est de 90 % avec une ponte de qualité
Le poids moyen en sortie d’écloserie est de 8 g
Le poids moyen en sortie de prégrossissement est de 60 g
Il faut 18 mois pour obtenir des poissons de 2 kg
Le taux de conversion alimentaire en fin d’élevage est de 1,5
Un aliment sec est disponible au Pérou à 1,5 €/kg, des contacts sont établis avec Biomar pour obtenir un aliment disponible depuis la France
Le taux approximatif de filetage est de 45 % du poids
La torche tigre s’appelle en fait : Le surubí tigré (Pseudoplatystoma fasciatum) est un poisson chat d’Amérique du Sud connu en Argentine sous le nom de « Surubí atigrado » (mot espagnol signifiant « ressemblant au tigre », ceci vu l’aspect tigré des bandes de sa peau) ; En Guyane, elle est plus connue en créole sous le nom de « Torche-tigre », mais on l’appelle aussi « Poisson-tigre, Coui, Roui, Wi, etc. » ou encore « Suluwi » en wayampi. Sa taille atteint 125 cm de long, et un poids de 30 kg. Son corps est long et mince avec une grande tête aplatie et une énorme bouche. Sa couleur est brun-olive avec 13 à 14 bandes transversales sombres. La fécondité semble être estimée à 8 millions d’œufs par kg. Ces poissons sont des chasseurs nocturnes, principalement piscivores, qui se nourrissent de poissons tels que d’anguilles électriques, cichlidés, loricaridés et carassins. Ils peuvent consommer d’autres poissons tels que Sábalo. Mangeurs opportunistes, ils peuvent aussi se nourrir de crustacés tels que les crabes ou de crevettes. Sa chair, délicieuse, est rose orangée. L’espèce est d’intérêt pour l’aquaculture pour la production alimentaire (et indirectement comme mesure de conservation, car elle peut réduire la pression de pêche sur la population sauvage), ainsi que pour la production de poissons pour l’aquariophilie. L’élevage de poissons capturés dans la nature ne pose pas problème, puisque la manipulation du poisson pendant la pêche et le transport est bien faite. La reproduction peut être obtenue avec deux injections de OVAPRIM® en 24 heures (10% et 90% de la dose recommandée, respectivement), l’ovulation se produit après environ 8 heures à 27 ° C. L’incubation des œufs est effectuée en bouteille de zoug et l’éclosion se produit 24 heures après la fécondation à 26,5°C. La résorption vitelline prend 3 jours. L’alimentation avec des larves de nauplii d’artémia commence deux jours après l’éclosion (sept fois par jour). Les larves doivent être maintenues dans l’obscurité afin de maximiser la distribution uniforme de larves dans les réservoirs et donc la disponibilité de nourriture. 27 jours après l’éclosion, les alevins sont alimentés en granulés semi-humide puis en aliment sec à 36j.
Les chercheurs essayent d’améliorer la croissance et la survie en testant différents types d’aliments et de conditions d’élevage : en eau claire ou en circuit fermé. Source : https://973aag.weebly.com/la-torche-tigre.html
Tortue charbonnière
À rédiger.
toucan toco
Le toucan toco (Ramphastos toco) est le membre le plus connu et le plus répandu de la famille des toucans. C’est un membre du genre Ramphastos. Il vit en Amérique du Sud dans la forêt tropicale humide, notamment en Guyane dont il est un des symboles, et au Brésil dans les savanes du cerrado.
Les Toucans toco ont un plumage remarquable avec un corps noir, une gorge blanche et des cercles bleus autour des yeux. Mais ce qui frappe le plus est leur immense bec jaune avec une tache noire. Ce bec paraît pesant, mais est en fait extrêmement léger car il est creux à l’intérieur. La taille moyenne de ces oiseaux est de 64 centimètres, auxquels il faut ajouter quelque 20 cm pour la longueur du bec. Bien qu’il soit peu farouche, le Toucan toco préfère rester à la cime des grands arbres. Il peut aussi former de petites bandes qui, surtout au sein des couples, se toilettent mutuellement le plumage et s’échangent de la nourriture.
toucanet koulik
Oiseau. Compléter
touloulou
Homme déguisé durant le carnaval.
Touque
Bidon étanche.
trépidur
[à compléter] Animal, mammifère.
trogon violacé
Oiseau. Compléter.
tsantsa, tzantza
Tête réduite réalisée par les Indiens shuar (surnommés Jivaros par les conquérants espagnols).
tucum
Espèce de palmier.
tukusipan
[Wayaña] Carbet communautaire.
tulé
[Wayaña – Wayãpi]] Instrument de musique, flûte.
tungose
La tungose ou sarcopsyllose est une maladie de la peau parasitaire causée par la puce-chique (Tunga penetrans). Elle est fréquente en milieu tropical et surtout à Madagascar. Le diagnostic est facile et repose sur la mise en évidence de la petite puce sous la peau, sous la forme d’une tuméfaction dermique arrondie et blanchâtre. Il existe des formes profuses avec de nombreuses lésions cutanées et des complications locorégionales. Le traitement de la forme simple consiste à extraire le parasite. Des topiques à base d’ivermectine, de métrifonate, de thiabendazole ou de diméticone peuvent être utilisés.
tupi-guarani
Les langues tupi-guarani sont un groupe de langues amérindiennes et forment la branche la plus importante de la famille des langues tupi. Leur nom vient de deux des principales langues de cette famille, le tupi et le guarani. D’après la légende, Tupí et Guaraní étaient deux frères qui se sont disputés et séparés ; le mot guaraní signifie aussi guerrier. Guaraní s’en alla s’installer dans la région de l’actuel Paraguay où il établit une riche descendance. Les langues du groupe tupi-guarani s’étendent le long des grands fleuves de l’est de l’Amérique du Sud : le Paraguay, le Parana, l’Uruguay (tous trois des noms guaranis, guaí signifiant fleuve), l’Amazone. Le groupe tupi-guarani est celui ayant la plus grande extension géographique des groupes linguistiques natifs de l’Amérique du Sud.
Les Tupinambas, francisé en Topinamboux1, ou Topinambous sont des tribus guerrières d’Amazonie d’origine tupi, réputées autrefois pour leur cannibalisme. L’étymologie remonte à « Tupi namba » qui signifie « les plus anciens », « le peuple ancestral » et renvoie au dieu suprême de la mythologie tupi-guarani Tupan, « Dieu le Père » (« tuv » père, « pãv » à tous)3, mythologie diffusée au moment de l’évangélisation du Brésil et du Paraguay par de grandes migrations animées par de puissants mouvements messianiques indigènes utilisant la langue tupinambá. Pourchassés, les Tupinambas se sont dispersés dans tout le pays. Il resterait encore une cinquantaine de groupes isolés dans la forêt amazonienne. On dispose de plusieurs témoignages concordants, datant du xvie siècle, sur ce peuple : Hans Staden4, André Thevet, Jean de Léry, Yves d’Évreux, Claude d’Abbeville et Michel de Montaigne.
turury
[à compléter] Probablement un insecte.
tyiopê
[Macroqa] Évitement du jaguar affamé consistant à grimper dans l’arbre le plus proche.
typhoïde
Compléter
U —-
uhjü-hyjo-qopagh
[Inuktitut à vérifier] Le Blanc saoulant qui ne te parle que de la neige et de la glace (Inuit).
ulu
[à compléter] Manioc chez les Amérindiens. Par ailleurs, coïncidence : Le ulu (en inuktitut ᐅᓗ ; pluriel uluit) est un couteau universel utilisé uniquement par les femmes inuit. Il est utilisé pour diverses actions, enlever et nettoyer la peau des animaux, couper les cheveux d’un enfant, couper la viande, ou encore tailler les blocs de glace utilisés dans la construction des igloo. Le ulu est traditionnellement fait de bois de caribou pour le manche et d’une lame coupante en ardoise (dû au manque de métal dans l’Arctique, à l’exception d’un gisement de fer météorique au cap York et de fer tellurique dans la baie de Disko). Le manche pouvait également être fait en os ou en bois. Dans certaines régions, dont à Ulukhaktok dans les Territoires du Nord-Ouest, la lame est en cuivre.
ulupè
[Wayãpi] Tamis en vannerie.
unau
Paresseux à deux doigts.Souvent blessés par le braconnage, l’association Chou-Aï les récupère et les soigne (Documentaire Brigade Guyane 8e ép.). En Amérique du Sud (Guyane), le paresseux à deux doigts (unau) Choloepus didactylus (Linnaeus, 1758) est le réservoir du protozoaire Leishmania braziliensis guyanensis responsable de leishmanioses cutanées du type espundia. (Voir phlébotome, moustique, paresseux).
uracentron à queue épineuse
Compléter.
V —-
vasières
larges étendues d’eau en abord de fleuve. Lieu de vie des ibis rouges, aigrettes bleues et blanches. Sans végétation, elles sont gagnées en bordure par les palétuviers.
véndîkk
[Macroqa] Chant de l’Écoute et de toutes les Demandes
vers macaques
Compléter
veuve noire
Araignée. Compléter.
vieille
Poisson. Gibier.
viréon à tête cendrée
Compléter.
virola
Virola est un genre de quelques espèces d’arbres néotropicaux de taille moyenne à grande, de la famille des Myristicaceae, et dont l’espèce type est Virola sebifera Aubl.. Epená est une poudre à priser hallucinogène utilisée en Amérique du Sud : sur le cours supérieur de l’Orénoque, au Venezuela, ainsi que le long des affluents au nord du Rio Negro, au Brésil Selon les ethnies, la composition, l’usage traditionnel et le nom peuvent varier : nyakwana, hak-ú-dufha, paricá (dans le Rio Negro), yákee (chez les indiens Puinave), yató (chez les Indiens Kuripako). La mention la plus ancienne semble être celle de Koch-Grünberg en 1909 qui décrivait l’usage d’une poudre à priser très psychoactive chez les indiens Yecuana. C’est en 1954 que Richard Evans Schultes en décrit l’usage chez les Indiens de différentes tribus du Vaupés en Colombie.
Composition de poudre à priser
La composition varie grandement dans les groupes ethniques. nLes plantes peuvent entrer dans sa composition sont principalement des espèces appartenant au genre Virola, un arbre de la famille des Myristicaceae : Virola calophylla ; Virola calophylloidea ; Virola elongata, utilisée par les indiens Makú ; Virola sebifera ; Virola theiodora, utilisée par les indiens Waiká. Quelquefois de la poussière de feuilles de Justicia pectoralis var. stenophylla (achantacée) ou de la cendre d’écorce d’Elizabetha pinceps (légumineuse) peuvent être ajoutées.
vrai jacquot vert émeraude
Bothrops bilineatus, parfois appelé grage jacquot ou jararaca vert, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae. C’est un serpent venimeux vivipare qui mesure jusqu’à 120 cm2. Cette espèce est facilement reconnaissable, Bothrops bilineatus est vert clair, le ventre est jaune et ses écailles sont mouchetées de points sombre. Ce serpent vit dans la forêt amazonienne et dans la forêt atlantique1. Cette espèce se rencontre au Brésil, en Guyane, au Suriname, au Guyana, au Venezuela, en Colombie, en Équateur, au Pérou et dans le nord de la Bolivie.
Mode de vie et habitat : C’est un serpent arboricole qui vit dans les forêts tropicales primaires et secondaires1.
W —-
wacapou
(Botanique) Arbre de la forêt tropicale humide, implanté au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname. Pour ne nous occuper en ce moment que des essences propres à l’ébénisterie, nous signalerons le wacapou ; cette magnifique essence, dit le rapport, plus belle que nos vieux chênes et si propre aux sculptures et à l’ébénisterie de luxe, est demandée à 230 francs le stère. — (Journal officiel 3 avril 1876, page 2384, 2e et 3e colonne).
wakalau
Tarau, chez les amérindiens. ????? RECHERCHER
wapa
En Guyane, le mot wapa désigne trois espèces d’arbres du genre Eperua : Eperua falcata, Eperua rubiginosa, Eperua grandiflora.
Eperua grandiflora est parfois appelé Wapa Courbaril ou Wapa montagne. Au Suriname, les wapas sont appelés walapa. Les wapas sont les espèces les plus abondantes en Guyane mais ils présentent des difficultés de valorisation à cause de l’éclatement à la coupe et au sciage. Ils sont caractérisés par la présence de coques plates de couleur jaune ou rouge, de 20 cm de long et 5 de large, possédant une structure de carton, qui pendent des branches de l’arbre.
Wash’i-Wash’a
[VaniVani] Fétiches phalliques.
wassaï
Le palmier ou pinot Euterpe oleracea, dont le nom vernaculaire est wassaï, wassay ou açaï en brésilien, produit des graines dont on tire un jus épais extraordinairement nourrissant. Entre la pulpe et son noyau, la baie du wassaï permet la réalisation de multiples produits dérivés (poudre, farine, huile, jus etc…). Depuis plus d’une dizaine d’années, ce super fruit de la forêt affole les marchés. Son jus énergisant a été popularisé dans le monde par les surfeurs brésiliens et nombre de sportifs ont alors intégré ce nectar savoureux dans leur alimentation. La graine du pinot, à l’instar d’autres fruits de palmiers, nourrit les peuples de la forêt d’Amazonie depuis des siècles. Il en est de même en Guyane où cette baie pourrait, aussi, devenir une ressource agroforestière de premier plan. A l’image de son jus pourpre, le wassaï serait alors, le sang irrigateur dont a besoin notre région. Le wassaï est un palmier à feuilles persistantes que l’on trouve dans les plaines inondables de la région amazonienne. Il n’existe que sur le continent sud américain.
Le wassaï, un anti oxydant exceptionnel
Toutes les études scientifiques le démontrent, la graine du wassaï est un antioxydant puissant qui protège les cellules de l’organisme humain de l’effet des radicaux libres source de vieillissement. Cette graine a donc conquis le marché mondial à la fois comme aliment nourrissant et gustatif mais également comme produit pharmaceutique ou cosmétique. En Colombie, l’exploitation du wassaï à grande échelle est à l’étude. Mais le plus grand producteur et transformateur mondial en Amérique du sud reste le Brésil qui, bien sûr, couvre son marché local et surtout exporte en grande quantité notamment aux Etats-Unis, au Japon comme en Europe.
Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/longs-formats-wassai-palmier-terrain-guyane-762259.html
watau
Nom du poisson pacs en wayana. Vérifier, compléter.
wapu
?????. RECHERCHER.
Wayampa
Voir Wayãpi.
Wayampi
Voir Wayãpi.
Wayaña
Le peuple Wayana est l’un des six peuples amérindiens vivant en Guyane, sur les rives du fleuve Maroni et de la rivière Tampok. Ces Amérindiens, originaires du sud de l’actuelle Guyane1, autrefois aussi appelés Roucouyennes, vivent au bord de l’eau en communautés villageoises.
Peuple caribe, comme les Kali’nas, les Wayanas habitent une vaste zone frontalière entre le Brésil, le Surinam et la Guyane française. En Guyane, ils vivent sur le Litany (Aletani), nom donné à la partie du Maroni en amont de Maripasoula. Les Wayanas partagent leur territoire socioculturel avec les Apalaï, aussi Caribe. Ceux-ci sont moins d’une cinquantaine d’individus en Guyane. Ils vivent dans la commune de Maripasoula entre le bourg de Maripasoula et le village Pidima.
Autrefois, les villages réunissaient 20 à 30 personnes, le long des grands cours d’eau. Ils changeaient de lieu environ tous les sept ans, guidés par les anciens. Aujourd’hui, les Wayanas se sédentarisent et les villages atteignent ou dépassent les 100 personnes. Quelques maisons avec murs, sur pilotis sont apparues, mais la plupart sont des habitats légers de type carbet. Les Wayanas ont toujours été en relation avec les populations du Brésil. Ils vivaient sur le Jari (actuellement abandonné) et vivent encore sur le Paru de l’Este et ont longtemps vécu « de part et d’autre de la ligne de partage des eaux, entre les affluents de l’Amazone et du Maroni »1; Selon un travail récent de cartographie participative les Wayana de Guyane se sont déplacés depuis les Tumuc-Humac au bas-Litani dans un contexte marqué à la fois par des guerres interethniques et par la colonisation, et selon la mémoire commune d’attaques de monstres aquatiques (le tulupele) qui, selon Fleury & al. (2016) symbolisent les dangers cachés des fleuves et rivières de leur environnement. Au Brésil, le territoire des Wayana se situe à l’intérieur du Parque Indígena do Tumucumaque et de la Terre Indigène du Parou de Leste, sous l’égide de la Fondation Nationale de l’Indien (FUNAI). Au Surinam, le groupe se trouve sur le Haut-Tapanahony, et sur le fleuve Maroni entre le Surinam et la Guyane française. Au Brésil et au Surinam, ils sont encadrés par des missionnaires protestants évangéliques américains et aujourd’hui par des missionnaires Wayana du Suriname.
Wayãpi
Les Wayãpi, Wajãpi ou Wayampi (anciennement appelés Oyampi) sont l’un des six peuples autochtones amérindiens de Guyane française. De langue et de culture tupi-guarani, comme les Tekos voisins (anciennement appelés Émerillons), les Wayãpi habitent l’intérieur du pays, à Camopi sur le Moyen-Oyapock et à Trois Sauts (en) (aussi appelé Village Roger) sur le Haut Oyapock. Pour rejoindre ces villages, il faut entre un et deux jours de pirogue 2. Depuis le 13 avril 2021, Camopi est accessible par avion au départ de Cayenne, favorisant le désenclavement de cette commune isolée. Les Wayãpi parlent une langue du même nom, le Wayãpi, de la famille linguistique tupi. Les deux principaux dialectes sont le Wayãpi guyanais et le Wayãpi brésilien. Malgré les variations linguistiques, ils se comprennent entre eux. En Guyane, tous les membres de la communauté sont locuteurs de leur langue, qui présente par ailleurs le plus fort taux de monolinguisme de la région. Ils parlent généralement d’autres langues, comme le français, le créole guyanais et le portugais brésilien. Le Wayãpi ne bénéficie d’aucun statut officiel, au Brésil comme en Guyane.
weed
(Argot) Marihuana ; cannabis.
Machinalement, Max saisit le joint et tire une bouffée. Il n’a pas fumé de weed depuis des années. La saveur lui rappelle des bons moments avant son mariage, quand il a quitté Marseille, ses débuts à Paris. — (Pierre JP Benichou, La tentation barbare, Éditions Kero, 2014)
Ils sont là, ils se tiennent chaud, ils font la fête et fument de la weed, se racontent les coups durs, les parents impossibles, les amours qui finissent mal, les plans foireux auxquels ils croient dur comme fer et qu’ils abandonnent au bout d’une semaine. — (Tonie Behar, La Sieste: (c’est ce qu’elle fait de mieux), Sartrouville : Atelier de presse, 2007, J.-C. Lattès, 2015)
Avec Adel, on zone. Son grand frère lui a refilé de la weed, qu’on tente d’assembler en un joint. — (Léa Arthemise, Question de géométrie, éd. Liana Levi, 2016)
Depuis que je suis enceinte, ma vie a changé. J’ai arrêté de fumer cette seconde-là, j’ai arrêté de fumer du weed, j’ai arrêté de voir…, j’ai changé ma garde-robe complètement. — (Sylvie Lévesque, Maternité précoce, violence et résilience: Des jeunes mères témoignent, Presses de l’Université du Québec, 2015)
En mordant dans son muffin à la cannelle, il avait demandé à un gonze où on pouvait trouver de la bonne weed dans le coin. Le type s’était barré comme si Ethan lui avait annoncé qu’il avait une seringue contaminée au VIH dans sa poche […]. — (Karim Madani, « Ethan Horowitz Quennsbridge – 1990 », dans Jewish Gangsta, Éditions Marchialy, 2017)
J’ai déjà acheté du weed un été, je me suis rendu à la cité en bas de pyjama en me levant le matin. Je suis rentré, j’ai acheté mon stock, je suis sorti et les flics m’attendaient. — (Hugo Bastien, « Comment les Français consomment-ils leur weed ? On a enquêté », visuel par Germain Barre, le 24 janvier 2019, sur Urbania magazine (https:/urbania.ca)).
wéwé
[à compléter] Arbre.
wicca
La Wicca ou wiccanisme est un mouvement religieux fondé sur l’« ancienne religion païenne » et redéfinie par Gerald Gardner. La wicca comprend des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent un culte envers la nature et s’adonnent pour une grande partie à la magie. La Wicca est un culte à mystères. Les wiccans sont, pour la plupart, voués à certains dieux comme Hécate, la déesse de la magie et de la lune, Gaïa, la déesse de la nature, etc. Elle est pratiquée un peu partout dans le monde, mais certains lieux, comme la Nouvelle-Orléans ou les nemetons du monde entier sont particulièrement fréquentés.
Y —-
Yanomami
Les Yanomami sont un des peuples indigènes parmi les plus nombreux des forêts d’Amérique du Sud, à la fois au Brésil et au Venezuela. Ils constituent un ensemble linguistique et culturel divisé en quatre sous-groupes parlant des langues mutuellement intelligibles. Leur population est estimée à 32 000 personnes1, dans laquelle les Yanomami occidentaux représentent près de 50% de l’ethnie. Bien que chaque communauté se considère comme autonome sur les plans politique et économique, elles entretiennent un vaste réseau social qui émaille de part en part tout le territoire yanomami. C’est l’un des derniers grands groupes indiens de la forêt amazonienne. Le nom Yanomami a été créé par les anthropologues qui ont travaillé avec ce groupe au Venezuela. En yanomami occidental, yanõmami tëpë signifie « êtres humains ». Cette catégorie s’oppose à yaropë qui désigne le gibier et à yai thepë: ce qui est non-humain (esprits chamaniques, les entités maléfiques et les revenants). Elle s’oppose dans un autre contexte à napëpë, qui se rapporte aux étrangers et aux ennemis2. Les Yanomami étaient appelés auparavant Guaharibos3. On les a aussi nommés Sanima, Shiriana ou Waika.
yen-yen
(Antilles) Petit insecte piqueur. Le moustique « yen-yen » est l’insecte vedette des Antilles. — (revue Concours médical, 1977)
« Une nuée turbulente de Yen-yen (moustiques, encore eux) tourne autour des vaches qui les chassent à grands coups de queue. » — (Christine Lacroix, Tropique du chat, 2013)
« les piqûres de yen-yen ont gâché le séjour. » — (site fr.tripadvisor.ch)
yolok
[Wayaña] Esprit de la forêt.
Yolok Uui
[Macroqa et Vanivani] Intersection des territoires respectifs de chaque tribu.
yooka
Ancêtre dans la tradition noire-marron.
yopo
Anadenanthera peregrina, appelé localement yopo, est une espèce d’arbres de la famille des Fabacées originaire d’Amérique du Sud. Les fruits sont des gousses dont les graines entrent dans la composition de poudres traditionnelles hallucinogènes qualifiées d’enthéogènes. La poudre hallucinogène préparée à partir des graines s’appelle aussi « yopo ». La fabrication de cette poudre s’effectue également à partir d’autres espèces d’Anadenanthera. C’est un arbre de taille moyenne à l’écorce sombre et épaisse, dont les feuilles ressemblent à celles des acacias. Il pousse dans les plaines des Llanos, dans le bassin de l’Orénoque en Colombie et au Venezuela, dans les forêts de l’ancienne Guyane britannique et au Brésil dans les prairies de la région du Rio Branco ainsi que dans le bassin inférieur du rio Madeira4. La poudre est connue sous différents noms en fonction des régions et des groupes ethniques, voire de sa composition : yopa, yupa, cojoba, cohoba, kohobba, niopo, nopo. Yopo est généralement utilisé pour Anadenanthera peregrina et cebil, vilca ou huillca pour Anadenanthera colubrina et Anadenanthera colubrina var. cebil. Sa préparation varie d’un groupe ethnique à l’autre, elle est surtout utilisée chez les Otomaques. Ainsi, selon José Gumilla dans son ouvrage El Orinoco ilustrado y defendido paru en 1741, la poudre s’obtient en broyant les cosses, puis en les mélangeant avec des coquilles – d’escargot notamment – jetées dans le feu afin d’être réduites à l’état de chaux, le tout étant ensuite réduit en fine poudre. Selon Alexander von Humboldt, les cosses sont cassées et mises à macérer dans de l’eau où elles fermentent. Quand les graines sont attendries et noires, elles sont pilées en petites boulettes qui sont mélangées avec de la farine de manioc et la chaux des coquilles d’escargot. Le tout étant de nouveau réduit en fine poudre. D’autres modes de préparation existent, où la poudre s’obtient à partir des graines grillées, pétries avec de la farine et du calcaire, transformées en galettes qui sont ensuite réduites en poudre. La poudre se prise et, selon la tradition, il est même courant qu’elle soit insufflée par un tiers. Dans certaines ethnies, les graines sont broyées puis fumées.
Yucuna
Le peuple Yucuna (ou Yukuna) est un peuple amérindien de Colombie vivant dans sur les rives du fleuve Miriti-Paraná, dans le département d’Amazonas. Les Indiens « yucuna » représentent l’ensemble des indigènes dont la caractéristique commune est de parler habituellement le yucuna, une langue appartenant à la famille des langues arawakiennes. Le yucuna est une langue amérindienne de la famille des langues arawakiennes du Nord, parlée en Colombie le long de la rivière Mirití-Paraná, un affluent du Caquetá par l’ensemble des 1 800 Yucunas.
Z —-
zouk et zouk love
Le zouk est un mouvement musical né en Guadeloupe entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 et répandu principalement aux Antilles françaises2. C’est le groupe Kassav’ qui a fait connaître ce genre musical dans le monde3 avec des tubes tels que Zouk la sé sèl médikaman nou ni ou Syé Bwa4. Dès son apparition le zouk s’est caractérisé par un tempo rapide de 120 à 145 bpm, un rythme souligné par les percussions et une forte section de cuivres. Dans la 2e partie des années 1980, des groupes comme Zouk Machine (avec leur tube Maldòn la musique dans la peau) fondé par les deux membres du groupe Experience 7 (Guy Houllier et Yves Honoré) ou le chanteur Patrick Saint-Éloi ont à leur tour fait évoluer cette musique. Le zouk love est caractérisé par un rythme plus lent. Il s’agit de chansons d’amour pour la plupart des morceaux : les textes parlent souvent d’amour et de problèmes sentimentaux. La proximité entre les deux partenaires de danse est totale, on parle de kolé séré, les mouvements sont lascifs. Patrick Saint-Éloi a produit beaucoup de tubes à succès tels que Darling, Plézi, H2O, West-Indies, Rèv an mwen et Zouké. Il interpréta en duo avec Jocelyne Béroard, Pa bizwen palé. Jean-Philippe Marthély eut du succès avec ses tubes Bel Kréati, Pazapa et Lanmou sé pa djendjen. Mais c’est Jocelyne Béroard avec son tube Kolé Séré en duo avec Philippe Lavil (Disque d’or) qui a permis à toute la France de découvrir cette musique. Le single Kolé séré a été vendu à plus de 500 000 exemplaires en France.